Coupe du Monde 2026 : Pierre Atcho et Tanguy Mebiame, deux arbitres Gabonais présélectionnés
L’arbitrage gabonais s’apprête à briller, à nouveau, sur la scène internationale. Et pour cause, deux arbitres gabonais, Pierre Atcho et Tanguy Mebiame, font partie de la short list des 15 arbitres africains présélectionnés par la Fédération internationale de Football association (FIFA) devant officier durant la 23e édition de la Coupe du Monde. Laquelle est prévue se dérouler du 11 juin au 19 juillet 2026 au Mexique, au Canada et aux États-Unis.
Une première historique pour le Gabon. Deux de ses ambassadeurs du sifflet pourraient figurer dans la liste définitive des arbitres lors d’une coupe du monde de football. Cette double sélection marque une étape importante pour l’arbitrage national. Pierre Atcho et Tanguy Mebiame participeront, dès la fin du mois de janvier, à un séminaire de renforcement des capacités organisé à Doha, au Qatar, aux côtés d’autres arbitres internationaux.
Le rôle clé de la Fégafoot pour cette belle moisson
Informé de la bonne nouvelle, le directeur national de l’arbitrage à la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Yves Roponat Mbourou, s’est réjoui de cette avancée. « Pour la première fois dans l’histoire de l’arbitrage gabonais, notre pays compte deux arbitres présélectionnés pour le Mondial. Cela témoigne des efforts investis pour développer ce secteur au Gabon. », a-t-il souligné. Cette reconnaissance internationale n’est pas le fruit du hasard. Elle reflète les priorités fixées par la Fégafoot sous la présidence de Pierre Alain Mounguengui, salué pour son engagement en faveur de l’arbitrage.
Selon Yves Roponat Mbourou, les moyens déployés par la fédération ont permis de hisser l’arbitrage gabonais à un niveau compétitif sur le continent. Outre le Gabon, d’autres pays africains verront leurs arbitres présents à Doha, parmi lesquels l’Algérie, l’Égypte, la Mauritanie, le Maroc et le Sénégal. Le Gabon figure d’ailleurs parmi les trois seuls pays africains à aligner deux arbitres, aux côtés de l’Algérie et de l’Égypte. Une opportunité qui illustre le potentiel et le dynamisme de l’arbitrage gabonais sur la scène mondiale.