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Concours interne de l’ENS : les profs des matières dites facultatives privés d’évolution ?

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Le concours interne de l’École Normale Supérieure (ENS) pour l’année académique 2024-2025 soulève des interrogations et des inquiétudes parmi les enseignants des matières dites facultatives. L’économie familiale, la musique, l’art dramatique et l’art plastique n’ont pas été pris en compte dans cette édition du concours, laissant ces enseignants se questionner sur leurs perspectives d’évolution professionnelle.

Prévu les 8 et 9 août prochains, le concours interne de l’ENS, de l’École Normale des Instituteurs (ENI) et de l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) offre 924 places pour les fonctionnaires souhaitant évoluer dans leur carrière. Sur les 419 places allouées à l’enseignement secondaire, 148 sont réservées aux matières scientifiques, mais aucune n’est destinée aux matières facultatives. 

Les enseignants des matières facultatives marginalisés?

Cette session vise le recrutement de près de 1000 agents à l’ENS, l’ENI et l’ENSET. La priorité a été donnée à l’enseignement secondaire qui propose 410 places dont plus de 40% sont dédiés aux matières scientifiques mais aucune pour les matières facultatives que sont l’économie familiale, la musique, l’art dramatique et l’art plastique. « J’ai souhaité participer à ce concours, mais malheureusement, comme lors du dernier concours (session 2022), nos filières ont été simplement mises à l’écart. Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? N’avons-nous pas le droit d’évoluer dans nos carrières tout comme nos collègues ? Pourquoi ces filières existent-elles à l’ENS si pour notre hiérarchie elles ne valent rien? » s’interroge une enseignante d’économie familiale et sociale au CAPC.

Cette situation pose un problème de reconnaissance et de valorisation des matières dites facultatives. Les enseignants de ces disciplines se sentent négligés et privés des mêmes opportunités d’évolution que leurs homologues des matières scientifiques ou principales. Ils plaident pour une révision des critères de sélection du concours interne afin d’inclure une représentation équitable de toutes les disciplines.

Pour eux, l’inclusion et la valorisation de toutes les matières, qu’elles soient principales ou facultatives, sont essentielles à une éducation équilibrée et à une juste reconnaissance des efforts de chaque enseignant.

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