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Classement corruption 2023 : avec 12 places perdues, le Gabon désormais 136e sur 180 pays

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Si le gouvernement semble avoir mis le pied à l’étrier pour lutter contre la corruption, il demeure que notre pays avance à reculons. D’ailleurs, le rapport 2023 de l’ONG britannique Transparency International de Janvier 2023, révèle que le Gabon a perdu 12 places et se situe 136ème mondial sur 180 États.

Opérations scorpion, enquêtes judiciaires, colloques , le gouvernement gabonais mène des actions sous la houlette du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Pourtant, cette débauche d’énergie n’est pas perceptible à l’international. C’est en tout cas ce que met en lumière le rapport 2023 de l’ONG britannique Transparency International sur la corruption

Il en ressort que notre pays est désormais 136ème avec un score de 29/100. Une inquiétante position qui démontre une chute libre de 12 places par rapport à l’année écoulée. Le plus haut placement du Gabon était la 74ème place dans les 2004. Autant dire que ce phénomène sociétal ne cesse de prendre l’ampleur. Selon Afrobarometer, il existerait une crise de confiance.

En effet, les populations auraient révélé avoir déjà fait face à la corruption. Pour l’obtention des documents administratifs ou toute autre procédure. Le soudoiement s’érige en norme. Il est à préciser que l’indice de perception de la corruption classe les pays et territoires en fonction de la perception de la corruption de leur secteur public. 

LIRE AUSSI: Gabon: la corruption à l’origine de la cherté de la vie selon la Banque mondiale

Le classement du Gabon indique sa position par rapport aux 179 autres pays et territoires recensés dans l’indice. Toute chose qui permet de comprendre que l’éradication de la corruption passe par le changement de mentalité. Les campagnes de sensibilisation et autres initiatives s’étant pour l’heure révélé infructueuses. 

Un changement de paradigme indispensable à l’heure où le pays se positionne comme un candidat au développement. Et ce, d’autant plus que le Gabon ambitionne d’être émergent à l’horizon 2025. Rappelons que la corruption est un frein à cette dynamique. Une gangrène qui obère le bon fonctionnement de l’économie Gabonaise.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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