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Bitam : l’aéroport transformé en décharge

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Construit avant la seconde guerre mondiale par les colons américains, l’aéroport de Bitam dans la province du Woleu-Ntem est à l’abandon depuis plus de 10 ans. L’aérodrome de la ville des 3 frontières a été transformé en décharge au grand dam des populations environnantes. S’il est inscrit au Plan national de développement de la Transition (PNDT),les habitants des quartiers voisins ont exprimé leur mécontentement et ont appelé à l’assainissement urgent de cet espace.

Vestige de la colonisation, l’aéroport de Bitam a perdu son charme d’antan. En effet, au fil des années, cet aérodrome est devenu une décharge à ciel ouvert. Une situation qui déplait fortement aux habitants des quartiers environnants qui ont interpellé les autorités de la Transition quant à la dégradation de leur environnement.

Une situation alarmante

A l’instar de l’aéroport d’Oyem, l’aéroport de Bitam est compris dans les 10 aéroports provinciaux qu’a prévu réhabiliter le gouvernement dans son Plan national de développement de la Transition. Toutefois, l’aérodrome bitamois devrait être inscrit au rang des priorités. En effet, l’insalubrité de cet aérodrome constitue un danger pour les populations environnantes. Lesquels se sont plaints de la gêne causée par ce tas d’immondices dans leur quotidien.

La présence de déchets en décomposition expose les habitants des quartiers voisins à des risques sanitaires. La prolifération des maladies, les odeurs nauséabondes, l’enlaidissement de l’espace sont autant de conséquences néfastes de cette situation alarmante. « Nul ne connaît les raisons pour lesquelles ils ont créé cette décharge. Les moustiques et cette fumée nous rendent malades, ils sont venus pour nous intoxiquer », s’est insurgé un riverain.


La transformation de l’aéroport de Bitam en décharge est une situation inacceptable qui nécessite une réponse immédiate. Pour les bitamois, il est temps d’agir pour restaurer la dignité de cet espace historique et leur garantir un environnement sain. Gageons que les autorités de la Transition prennent en compte les préoccupations de ces populations logées près de ce dépottoir.

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