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Bitam : accusé de dépravation des mœurs, un proviseur démis de ses fonctions

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Le mardi 05 mars 2024, le proviseur du lycée public Simon Oyono Aba’a de Bitam dans le département du Ntem, Kisito Ondo Nzogobe a été suspendu de sa fonction à titre conservatoire. Et pour cause, il serait impliqué dans une affaire de dépravation des mœurs avec une de ses élèves. En attendant l’issue de l’enquête, Antoinette Zouga Ognagne épouse Eba assure les responsabilités de chef d’établissement par intérim. Une cérémonie qui aurait précédé son interpellation. 

Récemment, les Gabonais ont été indignés par des conversations circulant sur la toile. Celles-ci mettraient en scène le proviseur du lycée public Simon Oyono Aba’a de Bitam sollicitant des faveurs sexuelles de l’une de ses élèves. Si les faits n’ont pas encore été avérés, sa suspension récente pourrait être induite par le lancement d’une enquête sur les faits qui lui sont reprochés.

Suspendu à titre conservatoire

Au regard des accusations graves portées à l’encontre du proviseur du lycée public Simon Oyono Aba’a de Bitam, le ministère de l’Education nationale n’aurait eu d’autre choix que de le suspendre dans la journée du 05 mars dernier. En attendant l’issue de l’enquête, l’inspecteur général des services, Manuela Biyi Minko épouse Beh Biyogo a procédé à l’installation de Antoinette Zouga Ognagne épouse Eba en qualité de proviseur par intérim. 

D’après notre confrère Radio Gabon, cette décision a été prise sur la base des textes et règlements en vigueur en République Gabonaise. Notamment le code  de déontologie en son  article 60 alinéa 1 de la loi numéro 14/2005 du 8 août 2005, portant le code de déontologie mais aussi de détournement des mineurs. Conformément de l’article 53 de la loi numéro 20/92 du 8 mars 1993 fixant les statuts particuliers des fonctionnaires du secteur de l’éducation.

Par ailleurs, une source proche du dossier a affirmé que Kisito Ondo Nzogobe a été arrêté après sa suspension. Une situation qui a engendré le soulèvement de ses élèves dans les rues de Bitam. Ces jeunes apprenant ont battu le pavé pour réclamer le retour de leur proviseur.

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