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Bénin : 54 militaires tués dans une attaque djihadiste

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Le 17 avril 2025, le Bénin a été frappé par une attaque terroriste d’une ampleur choquante, faisant 54 victimes parmi ses forces militaires, selon un communiqué officiel du gouvernement. Dans ce contexte tragique, l’État a souligné une coopération sécuritaire défaillante avec ses voisins, le Burkina Faso et le Niger, comme rapporté par France 24.

Cette attaque constitue l’incident le plus sanglant rencontré par l’armée béninoise depuis son engagement contre les groupes armés évoluant dans le Sahel. La perte de ces vies marque un lourd tribut dans une région de plus en plus gangrenée par des islamistes burkinabè et nigériens, comme l’a annoncé le gouvernement béninois.

Un bilan revu à la hausse

Le bilan a connu une réévaluation notable. Deux positions impliquées dans l’opération anti-jihadiste “Mirador” ont été prises pour cible dans le parc W, une ancienne attraction touristique située à la frontière avec le Burkina Faso et le Niger. Initialement rapporté à huit victimes, le nombre de soldats béninois tués a été révisé à 54 par un communiqué du gouvernement publié le mercredi 23 avril 2025. Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque en avançant un bilan encore plus élevé, à 70 militaires tués.

Cette tragédie a profondément affecté les autorités béninoises. « Chaque enfant du Bénin qui meurt, c’est toutes les familles du Bénin qui sont éplorées. Et lorsque cela concerne plusieurs d’entre eux, comme dans le cas présent de 54 pertes, l’impact est d’autant plus dévastateur », a déclaré Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement béninois. Il a également souligné que, bien que le chiffre de 70 avancé par le GSIM soit exagéré, « Les soldats qui sont tombés, ce sont nos enfants, nos parents, nos amis ».

Face à cette épreuve, le Bénin ne compte pas capituler. Malgré les failles mises en lumière dans la coopération avec les États du Sahel, notamment avec le Burkina Faso et le Niger, soupçonnés de complicité avec Al-Qaïda, l’État béninois reste ferme sur ses principes. « Nous ne céderons pas. Nous avons la conviction qu’un jour, nous viendrons à bout de ces criminels et de leur entreprise mortifère », a assuré le porte-parole.

En somme, cette tragédie marque une étape sombre dans l’histoire du Bénin, mais illustre également la détermination du pays à lutter contre le terrorisme et à protéger son intégrité nationale.

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