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BAD : qui pour remplacer Akinwumi Ayodeji Adesina ?

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Prévue le 29 mai prochain, l’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD) suscite un grand intérêt sur le continent. Alors que la liste des candidats pour la présidence de la BAD est désormais arrêtée, les cinq personnalités en lice, chacune avec des compétences et des ressources différentes, bénéficie d’or et déjà de soutien qui pourrait peser sur la balance. Ainsi, une première analyse des prétendants permet de dessiner un tableau des forces et des soutiens derrière chacun d’eux.

Avec près de 320 milliards de dollars à sa disposition pour le développement, la BAD représente un atout majeur pour les projets d’envergure en Afrique. C’est pourquoi l’élection de son président est un enjeu à la fois stratégique et économique. Parmi les cinq candidats potentiels, certains se distinguent déjà par le soutien qu’ils réussissent à mobiliser.

5 candidats et des profils variés pour la présidence de la BAD

Bajabulile Swazi Tshabalala, ancienne première vice-présidente de la BAD, peut s’appuyer sur le soutien du président sud-africain Cyril Ramaphosa, renforçant ainsi sa crédibilité et sa légitimité. De son côté, Sidi Ould Tah, à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, bénéficie de l’appui des pays arabes, mettant en avant une vision intercontinentale.

Mahamat Abbas Tolli, ex-gouverneur de la BEAC, jouit du soutien de la Cemac, tandis que Samuel Munzele Maimbo, vice-président de la Banque mondiale, est favorisé par la SADC, bien que son soutien en Afrique du Sud soit plus mitigé. Enfin, Amadou Hott, ancien ministre de l’Économie du Sénégal, pourrait bénéficier du parrainage du Nigeria, ajoutant une dimension régionale significative à sa candidature.

L’élection promet d’être un moment clé pour l’avenir de la BAD et, par extension, pour le développement économique de l’Afrique. Les prochains mois seront décisifs pour observer comment ces dynamiques évolueront sur le terrain.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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