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Youtube : le Gabon non-éligible à la monétisation de contenus !

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La monétisation des contenus sur YouTube représente une opportunité économique majeure pour les créateurs de contenu à travers le monde. Cependant, en Afrique, cette possibilité reste limitée, notamment pour des pays comme le Gabon, qui ne figure pas sur la liste des nations éligibles. Selon les informations officielles de YouTube, seuls certains pays africains peuvent bénéficier de ce programme.

En Afrique, seuls l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Égypte, le Ghana, le Kenya, la Libye, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe peuvent profiter directement de la monétisation de la première plateforme de vidéo au monde. Cette restriction géographique constitue un frein pour de nombreux créateurs gabonais souhaitant tirer profit de leurs productions sur la plateforme.

Monétisation, attention aux illusions sur Youtube !

Pour les pays éligibles, la monétisation n’est pas synonyme de revenus garantis ou élevés. Plusieurs facteurs influencent les gains potentiels des créateurs. Il s’agit notamment du ciblage géographique des annonces qui joue un rôle déterminant. En ce sens que les publicités diffusées en Afrique génèrent généralement des revenus bien inférieurs à celles ciblées vers des marchés plus lucratifs. À l’instar de l’Europe, l’Amérique du Nord ou l’Australie. 

Par ailleurs, les tarifs payés par les annonceurs varient selon les pays et les types de contenu, ce qui rend les revenus des créateurs africains souvent moins compétitifs. Par exemple, un visionnage d’une annonce au Nigeria peut rapporter une fraction de ce qu’un visionnage similaire générerait aux États-Unis. Cette disparité économique met en lumière les défis auxquels sont confrontés les créateurs africains, même dans les pays éligibles. 

Pour les Gabonais, l’absence d’accès à la monétisation directe sur YouTube oblige les créateurs à explorer d’autres plateformes. D’aucuns s’appuient sur des partenariats alternatifs, comme le sponsoring ou les collaborations avec des marques. Une situation qui souligne l’urgence d’une réforme des politiques de monétisation. Le but étant de réduire les écarts de revenus publicitaires. Pour l’heure, les créateurs gabonais doivent lutter pour se faire une place dans l’écosystème numérique. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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