Transport urbain : la gabonisation du secteur bientôt concrétisée

Le transport urbain est une activité qui participe au dynamisme d’une ville. Laissé longtemps entre les mains de compatriotes étrangers, l’objectif semble désormais miser sur le pari de la nationalisation de ce secteur. Pour ce faire, une kyrielle de mesures ne cesse de voir le jour à l’instar de la mise en place de la carte de transport. 

Si dans notre précédent article intitulé Loïc Moudouma : « il faut anoblir le métier de transporteur », l’autorité ministérielle fustigeait l’incivisme des conducteurs exerçant dans le secteur du transport urbain et suburbain, pour le membre du gouvernement, il est plus qu’urgent de redorer son image. D’où la prise de nouvelles mesures qui visent  à responsabiliser les chauffeurs, à savoir l’instauration d’une carte de transporteur,  la délivrance d’un certificat médical par des médecins agréés par ce département ministériel, avoir satisfait aux tests d’aptitude à la conduite de taxi.

Le secteur du transport bientôt 100% gabonais

Outre ces mesures, 217 taxis seront bientôt acheminés sur Libreville. En effet, toutes les dispositions prises par le ministre des Transports visent à inciter les jeunes à s’investir dans le secteur du transport, tout en le structurant comme l’ont souhaité les contributeurs lors du Dialogue national inclusif (DNI).

Pour le capitaine de vaisseau Loïc Moudouma Ndinga « il est inconcevable que quelqu’un se lève un matin, prenne sa voiture et devienne transporteur sans que des préalables aient été établis » avait-il martelé le 10 juillet lors de l’atelier sur la sécurité routière. Des mesures  louables, au regard de la recrudescence des accidents mortels enregistrés sur nos routes.