Tchibanga : un compatriote perd la vie suite à une morsure de serpent

Le week-end écoulé, un compatriote répondant au nom de Théo Mapangou Mbadinga a perdu la vie après avoir été mordu par un serpent dans la ville de Tchibanga, dans la province de la Nyanga, nous apprend L’Union de ce 15 mai 2025. Une nouvelle qui a plongé les habitants de la ville dans une profonde tristesse mais également l’association Nyanga culture dont il était le président.
Théo Mapangou Mbadinga, le président de l’association Nyanga culture est passé de vie à trépas le dimanche 11 mai dernier au Centre hospitalier régional de Tchibanga (CHR) dans la province de la Nyanga. La cause du départ prématuré de ce compatriote de 36 ans n’est autre que la morsure d’un serpent dont il a été victime au cours d’une partie de chasse dans la forêt de Peygnoudou en compagnie d’un de ses frères. Un drame qui laisse sans voix les proches de ce jeune homme plein de vie.
Retour sur les faits
Selon le récit rapporté par le quotidien L’Union,Théo Mapangou Mbadinga comme à son habitude avait entrepris une partie de chasse accompagné d’un de ses frères. Malheureusement celle-ci ne sera pas comme les autres puisque l’acteur culturel va vivre un cauchemar qui lui sera fatal. Un reptile le mord, malheureusement faute de véhicule disponible pour le conduire dans une structure sanitaire, un énorme temps passe. C’est vers 17 heures que le président de l’association Nyanga culture sera finalement admis au Centre hospitalier régional (CHR) de Tchibanga.
Une fois pris en charge par les médecins, ils se rendent compte que le venin du serpent avait déjà atteint l’appareil circulatoire et le cerveau de Théo Mapangou Mbadinga. C’est donc peu de temps après son admission que ce dernier rendra l’âme. Il s’en va dire que la victime était un grand amoureux des instruments de musique traditionnelle d’où le titre de président de l’association Nyanga culture. Cette mort tragique remet au goût du jour la problématique de la mobilité dans l’hinterland qui constitue une véritable épine sous le pied des populations qui en font toujours les frais.
GMT TV