Suspension du DG de l’ENS : vers une paralysie totale dès ce lundi !
La tension monte à l’École normale supérieure (ENS) de Libreville après la suspension conservatoire du Directeur Général, le Pr. Rufin Didzambou, par la ministre de l’Éducation nationale. Cette décision, jugée arbitraire par les syndicats des enseignants, pourrait paralyser complètement les activités de l’institution dès ce lundi 6 janvier 2025.
Les syndicats SNEC-ENS et Frapes dénoncent une ingérence « toxique » de la ministre Camélia Ntoutoume Leclercq, accusée de vouloir imposer une gestion unilatérale au sein de l’ENS. « Elle souhaite être chef de tout mais responsable de rien », fustige le Pr. Hilaire Ndzang Nyangone, président du SNEC-ENS. Pour lui, la suspension du DG est une manœuvre visant à servir des intérêts personnels.
L’ENS dans la tourmente dès ce lundi 6 janvier ?
Dans une déclaration commune, les syndicats appellent à une mobilisation générale ce lundi 6 décembre 2025. Une assemblée générale (AG) décisive est prévue à 8h30 dans la salle des actes de l’ENS. Les enseignants-chercheurs et chercheurs sont invités à y participer massivement pour rejeter ce qu’ils qualifient d’atteinte grave à l’autonomie de l’enseignement supérieur.
Selon le Pr. Emmanuelle Nguema Minko, secrétaire général du SNEC-ENS, la ministre confond ses intérêts personnels avec ceux de l’institution. La paralysie des activités dès ce lundi matin, juste après la levée des couleurs, est une action prévue pour durer « aussi longtemps que nécessaire ». Les syndicats réclament la fin de la cotutelle.
Selon les leaders syndicaux, ce mécanisme de gestion serait « nuisible » au bon fonctionnement dudit établissement. Aussi, exigent-ils, la réhabilitation immédiate du Pr. Rufin Didzambou. La situation à l’ENS s’annonce explosive, et une issue rapide semble improbable sans une volonté politique ferme de désamorcer la crise.
Revoir s’il vous plaît la date 6 janvier au lieu de décembre.
Camelia doit cesser son comportement problématique dans le secteur de l’enseignement. Elle semble croire que tout relève de la politique, ce qui ne fait qu’accentuer une atmosphère déjà tendue. Il est inadmissible d’adopter une attitude aussi nuisible, surtout lorsqu’elle peine à gérer efficacement son ministère. Falsifier systématiquement les résultats du Bac et du BEPC ne constitue en aucun cas une stratégie pour améliorer les performances du système éducatif. De plus, danser avec les élèves, bien que symbolique, ne suffira pas à sortir l’enseignement de sa léthargie. Il est urgent de mettre un terme à cette situation déplorable. Il faut complètement enterrer cette cotutelle qui semble profiter à un clientélisme politique.