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Subvention à la presse : le CPPPL réclame la fin du monopole du ministère sur la gestion des fonds

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Le CPPPL, par ma voix, vous souhaite une très bonne fête du Travail, édition 2025, le travail  rien que le travail bien fait doit nous emmener à participer activement à l’économie de notre  cher pays le Gabon au moment où nous amorçons la Vème République. Cela, malgré certains  compatriotes attachés à l’ancien système PDG, qui refusent de voir le changement qui s’opère  dans leur environnement immédiat, le moment venu, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer.  

Le Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne (CPPPL) constate, pour le déplorer, que  depuis plusieurs semaines la problématique de la répartition de la subvention d’aide à la  presse session 2024 fait couler beaucoup d’encre et de salive. Cette situation qui compromet  fortement la viabilité des médias privés et l’avenir de la corporation journalistique ne peut  laisser notre organisation patronale, sans réaction. Nous venons ici réagir suite à la dernière  sortie du ministre Laurence Ndong dans son interview chez Gabon 1ère disait que les  représentants des médias n’ont pas bien relayé l’information. 

En dépit de nombreux appels lancés et réitérés par nos confrères, force est de constater que le  ministère de la Communication et des Médias persiste dans une posture rigide et injustifiée  qui laisse penser que ses motivations se trouvent ailleurs. La subvention serait devenue le  terreau de la fraude et de la corruption au détriment de la méritocratie. Pourtant avec  l’avènement du CTRI le 30 août 2023 marquant un tournant historique pour notre Nation, on  s’attendait à une refonte de notre mode de gouvernance globale de notre pays. 

En effet, le rapport de notre organisation à l’issue des travaux de la Commission mentionne  des incohérences. Ainsi, sur les 62 dossiers à l’étude pour la presse en ligne seuls 42 médias  ont été éligibles. Par contre, sur les 41 dossiers à l’étude pour la presse écrite seuls 27 médias  ont été éligibles. D’où vient donc le chiffre de 79 médias annoncé par le ministère de la  Communication et des Médias ? Il y a une incohérence au niveau des chiffres. Malgré  l’innovation du ministère de la Communication et des Médias d’associer les comme  l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’UNESCO et la Primature (pour le  compte du gouvernement) comme observateurs au même titre que les représentants des  médias, force est de constater qu’elles n’ont malheureusement pas pris part à la clé de  répartition et ont même décliné l’offre de perdiem proposée par la Commission. 

Aussi, sur les 500 millions de francs CFA au titre de la subvention, 15 % (soit 75 millions de  francs CFA) ont été alloués au Trésor Public, 10 % (soit 42 500 000 francs CFA) aux  membres de la Commission. Tout compte fait, le montant de la subvention s’est effrité de 117  500 000 francs CFA. C’est donc la somme de 382 500 000 francs CFA qui était désormais  allouée à la presse. Comment comprendre que sur la table de réunion, le ministère a annoncé  la somme de 400 977 000 de francs CFA répartie comme suit : 250 millions de francs CFA  destiné à la presse écrite, et 160 millions de francs CFA pour la presse en ligne. Cela porte le 

total à 527 500 000 de francs CFA, ce qui dépasse le montant annoncé de 500 millions de  francs CFA, révélant une incohérence manifeste. 

Nous avons besoin d’un changement au ministère de la Communication et des Médias, nous  avons besoin d’un changement structuré autour de l’égalité des chances, un changement qui  mettra l’accent sur le travail et le mérite des acteurs du secteur, et qui fera que leurs efforts  soient le fondement d’une existence heureuse et récompensée. 

Par conséquent, notre organisation réclame dans un premier temps la publication de la liste  officielle des médias qui ont été retenus, ensuite nous voulons pour les prochaines sessions la  mise en place d’une Commission indépendante pour gérer la subvention. Ladite Commission  doit être composée d’un membre du ministère de la Communication, d’un membre de la  Haute Autorité de la Communication (HAC), et des représentants des organisations des  médias. Nous souhaitons aussi l’audit de cette subvention de la session 2024. 

Par ailleurs, le CPPPL revendique auprès du ministère de tutelle son droit à la présidence  rotative du Comité d’organisation de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Notre  organisation ne doit pas se laisser faire et ne se laissera pas faire. Nous devons prendre nos  responsabilités pour ne pas décevoir les aspirations légitimes de nos membres et même des  acteurs du secteur. 

L’amélioration des conditions de vie des professionnels des médias requiert une mobilisation  commune et une action concertée. 

Tout en reconnaissant l’ampleur des défis auxquels le CPPPL doit faire face, nous restons  confiant dans notre capacité à atteindre nos objectifs.  

C’est sur ces mots, empreints d’optimisme quant à notre capacité à imaginer et à mieux nous  approprier des initiatives collectives et déterminées, qui participent à la vitalité et au  développement de nos structures, à l’ancrage de la démocratie, à la préservation de notre  patrimoine culturel et au rayonnement de notre pays. 

Bonne fête du Travail et nous vous souhaitons d’ores et déjà une bonne fête de la journée  mondiale de la liberté de la presse qui sera célébrée le 3 mai 2025, une date choisie pour  l’investiture du Président élu Brice Clotaire Oligui Nguema, qui rend par cette date hommage  à la presse internationale en générale et gabonaise en particulier. 

Fait à Libreville le 1er Mai 2025

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