Référendum 2024 : Le CLR appelle à voter pour le « OUI »
À l’approche du référendum constitutionnel du samedi 16 novembre 2024, le Centre des libéraux réformateurs (CLR) de Jean-Boniface Assélé prend position. Lors d’une déclaration tenue ce lundi 4 novembre au siège du parti, le président du CLR a exhorté les militants et sympathisants à se mobiliser en faveur du « OUI ». Cet appel marque la fin d’un silence que certains interprétaient comme une forme d’hésitation de la part de la formation politique centriste.
Jean-Boniface Assélé, figure emblématique du CLR, a justifié cette prise de position après avoir reçu les soutiens de différentes sections du parti, incluant les mouvements des jeunes, des femmes et des notables. « J’invite les membres et militants du CLR à voter massivement pour le OUI », a-t-il déclaré, en soulignant l’importance de ce moment pour l’avenir du Gabon.
Un silence stratégique du CLR inspiré par la « sagesse centriste »
Répondant aux interrogations sur la prudence du CLR face aux débats entourant le référendum, Jean-Boniface Assélé a expliqué les raisons de ce positionnement mesuré. « Nombreux se sont interrogés sur notre silence. Mais, j’aimerais rappeler aux uns et aux autres, que nous sommes des Centristes, et tel un piéton, nous regardons à gauche et à droite avant de traverser », a-t-il affirmé.
Pour Jean Boniface Assélé, cette attente n’est pas une marque d’indécision mais le reflet d’une démarche réfléchie. « Non pas par peur de s’engager, mais plutôt guidés par la sagesse d’observer, de comprendre avant de s’exprimer », a-t-il ajouté, illustrant la philosophie du Centre des libéraux réformateurs qui privilégie l’analyse et la modération.
Ce soutien au référendum, qui vise à instaurer une nouvelle Constitution, renforce la dynamique politique autour du vote du 16 novembre. Alors que d’autres formations politiques affirment leurs propres positions, l’adhésion du CLR au « OUI » vient confirmer l’engagement du parti dans la transition en cours. Pour Jean Boniface Assélé et ses militants, ce référendum représente une occasion de participer activement à la refondation des institutions gabonaises, dans l’espoir de bâtir un avenir plus inclusif et stable pour le pays.