Présidentielle 2025 : le processus électoral au menu de l’échange entre le RIARC et Hermann Immongault

À deux jours du scrutin présidentiel du 12 avril 2025, les signaux de reconnaissance du processus électoral gabonais se multiplient. Le jeudi 10 avril, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a reçu à Libreville une délégation du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), conduite par son président Maître René Bourgoin, en présence du président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Germain Ngoyo Moussavou.
Cette rencontre de haut niveau s’inscrivait dans le cadre du suivi du processus électoral en cours, auquel le RIARC apporte un regard d’observateur averti. Pour Maître René Bourgoin, il s’agissait avant tout de marquer la solidarité d’un réseau panafricain fort de 35 membres avec le Gabon, engagé dans une phase décisive de sa transition politique. « Nous saluons les efforts entrepris par les autorités gabonaises pour organiser ce scrutin dans la transparence, le respect du calendrier et la paix. Ce modèle peut inspirer d’autres pays africains », a-t-il déclaré.
Des avancées notables partagées par le ministère de l’Intérieur
Au cours de l’audience, Hermann Immongault a dressé un état des lieux global des préparatifs du scrutin, insistant sur la régularité du processus électoral enclenché depuis plusieurs mois. Il a notamment évoqué l’impression et la distribution en cours des cartes d’électeurs comme ultime étape logistique. « Toutes les dispositions sont prises pour garantir un scrutin crédible et sécurisé », a assuré le ministre, réitérant l’engagement du gouvernement de la Transition à respecter les standards démocratiques.
En recevant le RIARC à quelques heures d’une échéance historique, les autorités gabonaises affichent leur volonté d’ouverture et de transparence dans la conduite du processus électoral. Pour la délégation panafricaine, il s’agit là d’un exemple de bonne pratique démocratique à valoriser sur le continent. « Le Gabon démontre qu’une transition peut être maîtrisée et inclusive, à condition que la volonté politique y soit », a conclu Maître René Bourgoin.
À l’heure où les regards se tournent vers le déroulement effectif du vote, cette visite de confiance renforce le crédit international d’un processus scruté de près, tant sur le fond que sur la forme.
GMT TV