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Présidentielle 2025 : Bilie-By-Nze s’interroge sur le silence des opposants d’hier sur l’attaque du QG de Ping

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« La bouche qui mange ne parle pas ». Cet adage populaire trouve bien son écho durant la campagne électorale comptant pour la présidentielle du 12 avril prochain. Invité de  l’émission le Canapé Rouge de Gabon Media Time le lundi 07 avril dernier le candidat Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas manqué de fustiger le mutisme des principales figure de l’opposition, aujourd’hui affiliés au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), sur les évènements post-électoraux d’août 2016. Une posture qui interroge sur la sincérité du combat autrefois mené par ces derniers. 

Lors de son passage sur le Canapé rouge, l’ancien premier ministre a décliné les grands axes de son projet de société dont l’un des points préconise la création d’une commission « Vérité, justice, réparation et réconciliation ». En effet, réclamé à cor et à cri depuis des années par les acteurs politiques et de la société civile, cet organe devrait permettre de faire la lumière sur les événements tragiques de la présidentielle de 2016 dont le summum de l’horreur avait été atteint avec l’attaque meurtrière du QG de campagne de Jean Ping. 

Une commission vérité, justice et réconciliation pour faire la lumière sur 2016

 Le candidat à la présidence de la République a pour ce faire indiqué que « cette commission aura pour mission de mener des enquêtes pour connaître le nombre de victimes exacte ». « J’ai pu me rendre compte qu’on a beaucoup parlé du QG de Monsieur Jean Ping mais il n’y a pas que là bas où il y a eu des décédé, il y a en a eu dans les quartiers également donc il faut enquêter, il faut qu’il y ait des témoignages  », a-t-il déclaré. 

Par ailleurs, Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas manqué de s’interroger sur le curieux silence des différents acteurs politiques et de la société civile qui soutenait la thèse de plusieurs morts et qui aujourd’hui semble avoir ranger ce dossier dans les placards depuis qu’une grande partie d’entre eux sont désormais aux responsabilités dans l’appareil étatique. « Lorsque vous vous rendez compte qu’aujourd’hui Monsieur Jean Ping a rallié le CTRI et qu’il ne parle plus des victimes de 2016, mais se bat pour qu’on l’indemnise par rapport à son siège, c’est scandaleux. Quand vous vous rendez compte que ceux qui ont parlé de charnier à la Cité de la Démocratie sont au gouvernement, mais qu’attendent-ils pour mener des enquêtes ? On est en train de reconstruire la Démocratie, soit les charniers existent et donc on les fait disparaître, soit ils n’existent pas, c’est qu’on a menti et qu’on a manipulé l’opinion pour créer la haine dans le cœur des Gabonais.  », a lancé le candidat à la présidentielle. 

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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