Port-Gentil : un présumé violeur incestueux appréhendé
Le Code pénal gabonais condamne fermement le viol et l’inceste, certains compatriotes persistent tout de meme à commettre de tels délits. C’est le cas d’un compatriote prénommé Dieudonné, résidant à Port-Gentil, qui a été interpellé par les agents du commissariat centrale de la ville pour des faits de viol sur sa petite fille. Dans un reportage diffusé par Ogooué Maritime Infos ( OMI) ce 31 décembre 2024, le présumé violeur nie tous les faits qui lui sont reprochés.
Port-Gentil, la capitale économique du Gabon semble être l’épicentre des faits divers les plus insolites. Dernier fait en date, le cas d’un compatriote âgé de 59 ans qui aurait semble t-il abusé de sa petite fille. Un acte qu’il dit ne pas reconnaître et ce en dépit des preuves médicales, notamment le certificat délivré par le spécialiste qui atteste bel et bien que la victime a été déflorée. « C’est un fait que je ne connais pas, c’est une affaire montée contre moi » a t-il déclaré.
Selon le présumé violeur, la version racontée par sa petite fille ne serait que pure mensonge. « J’ai écouté la version de la fille, ça date de novembre, et on me met au courant de cette affaire, le vendredi 13 décembre » a-t-il indiqué. Précisant que cette histoire serait pilotée par la mère de la victime qui a qui Dieudonné avait également infligé le même traitement. « C’est en 2010 que j’avais fait touché à ma fille, je ne savais pas c’était aussi le viol. Je me disais que le viol c’était juste pénétré. De ce côté je reconnais, mais sa fille je ne l’ai pas touché on ne peut pas seulement croire la victime , il faut les preuves » a t-il rétorqué.
Malgré le certificat médical, il ne reconnaît pas le délit
Pour Dieudonné, le test gynécologique délivré par le médecin, lequel atteste qu’elle aurait été abusée ne constitue pas une preuve concrète. « La seule preuve qu’on a sur la petite c’est le truc de l’hôpital, je ne sais pas ce que ça détermine là bas car je n’ai pas lu ça » soutient-il. Ce dernier tenant mordicus estime que sa fille chercherait à lui faire payer l’acte commis sur elle des années en arrière et ce en dépit de l’arrangement en famille. « L’affaire de la mère a été traitée en famille, nous sommes tombés d’accord. Maintenant je comprends qu’elle m’accuse du viol de sa fille pour me faire payer, je crois que c’est un coup monté par la mère. Je ne me reproche rien et je me mets à la disposition de la loi » a expliqué Dieudonné. Un fait divers qui remet au gout du jour, la pratique de l’inceste profondément ancré dans certaines dynamiques familiales.