Pétrole : La Chambre africaine de l’énergie dénonce un rapport biaisé de l’ONG EIA contre Perenco

Dans un communiqué publié le 26 mai 2025, la Chambre africaine de l’énergie (AEC) a vigoureusement rejeté les accusations formulées par l’ONG Environmental Investigation Agency (EIA) à l’encontre de la société pétrolière Perenco Oil & Gas Gabon (POGG). Ce rapport, rendu public il y a quelques jours, accuse l’entreprise d’être responsable de la mort de six travailleurs à la suite d’un tragique incendie survenu en mars 2024 sur la plateforme Becuna, située au large du Gabon.

L’AEC a qualifié le rapport de « biaisé et sans fondement » et considère qu’il s’agit d’une attaque infondée contre un acteur clé du développement énergétique en Afrique. Dans sa communication, elle souligne que Perenco Oil & Gas Gabon a agi avec « transparence et responsabilité après l’incident », en collaborant pleinement avec les autorités compétentes et en publiant plusieurs communiqués officiels pour expliquer la situation.

Une attaque de l’EIA visant à saborder l’essor du secteur énergétique africain

Pour NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, ces attaques ciblées n’auraient d’autres buts que « rejeter la responsabilité sur l’industrie pétrolière et gazière et mettre fin à l’exploitation pétrolière ».  « Il est choquant que Perenco, une entreprise qui a tant investi, créé tant d’emplois et défendu l’Afrique, soit prise pour cible par des organisations occidentales qui ne vivent pas ce que chaque Africain vit chaque jour : la pauvreté énergétique », a-t-il déclaré. 

Il faut rappeler que Perenco Oil & Gas Gabon est reconnue pour ses bonnes pratiques en matière de sécurité et de durabilité et a récemment été mise à l’honneur par l’industrie pour son excellence opérationnelle et son engagement envers le développement du contenu local. Elle s’est aussi alignée aux objectifs mondiaux de durabilité en investissant dans des projets à faible émission de carbone, dont le terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de Cap Lopez, qui contribue à diversifier le mix énergétique du pays.

Dans son communiqué, l’AEC appelle à une reconnaissance équitable des efforts déployés par les entreprises énergétiques africaines, tout en mettant en garde contre les campagnes de dénigrement qui pourraient freiner les ambitions du continent en matière de sécurité énergétique. Cette déclaration souligne l’importance d’un soutien constructif et équilibré envers les acteurs du secteur, permettant ainsi à l’Afrique de progresser vers un avenir énergétique durable et autonome.