Oyem-Akam-Essatouk : un tronçon du moyen âge à l’heure de la transition
Si la ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem est au cœur des grands travaux de réaménagement de ses voiries urbaines, il n’en demeure pas moins que la partie cachée de l’iceberg est peu reluisante. Et pour cause, sur la route de l’axe Oyem-Akam-Essatouk c’est la désolation totale. Ce tronçon routier est totalement impraticable, toute chose qui constitue un calvaire pour les populations qui s’en remettent désormais à la magnanimité de « celui qui ne vend pas du rêve ».
Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) en tête duquel le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema est résolument engagé à moderniser la ville d’Oyem et d’autres grandes capitales provinciales. Une initiative louable. Mais qui doit profiter à toutes les populations, pas seulement celles des grands axes. Pourtant dans les faits cela semble être très loin de se concrétiser. Et pour cause, l’axe Oyem-Akam-Essatouk par exemple, est en piteux état et totalement impraticable. Résultat, les populations ne savent à quel saint se vouer.
À quand le lancement des travaux Oyem-Akam Essatouk ?
En effet, cet axe routier qui n’a presque pas été aménagé depuis des décennies est à l’image d’ailleurs de bon nombre de routes à travers le pays. Sur certaines images, une voiture s’est complètement embourbée, les passagers étant donc contraints de la pousser. Finalité, ces derniers se retrouvent couverts de bouillasse de la tête au pied. Devant un tel spectacle, il serait judicieux que le ministre des travaux publics Flavien Nziengui Nzoundou fasse réellement l’état des lieux des routes de cette ville car de telles images ne sont pas dignes de la vision du Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema.
« Vraiment c’est pénible pour nous, à chaque fois que tu penses à aller en ville ou au village c’est un casse tête chinois. Tu ne peux rien résoudre dans l’urgence entre la ville et le village » déplore une ressortissante de cette localité que nous avons pu interroger. « Vraiment, nous sommes abandonnés à nous-mêmes, il faut que le CTRI pense à nous » a renchérit une autre. Les images et les dires des populations parlent d’eux mêmes. Gageons que le Comité pour la transition et la transition et la restauration des institutions (CTRI) saura rectifier le tir afin de mettre tous les Oyemois sur le même pied d’estale.
Ce constat fait sur l’axe Oyem-Akam Essatouk, qui n’est que le reflet du calvaire de bon nombre de localités de l’arrière pays et pas que, témoigne du chemin encore long à parcourir pour que le Gabon atteigne ses objectifs en matière de développement d’infrastructures routières. Il serait déplorable qu’une partie de cette ville rayonne pendant que d’autres gémissent. L’essor vers la félicité se veut être juste, équitable et inclusif.