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Nouveau Code électoral : le nombre de sénateurs passe de 52 à 60

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L’Assemblée nationale de la Transition a adopté le nouveau Code électoral, ce mardi 14 janvier 2025, marqué par des avancées notables. Parmi elles, l’augmentation du nombre de sénateurs, qui passe de 52 à 60, pour une meilleure représentativité territoriale et une équité accrue dans la répartition des sièges à pourvoir.

Une réforme pour une meilleure représentativité. Présidée par l’honorable Jean-François Ndongou, la séance plénière a permis de revoir les dispositions visant à garantir une représentativité équitable des régions. « Cette augmentation traduit la volonté des autorités de la Transition de renforcer la représentativité de toutes les composantes du pays », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, lors de la session.

Les travaux, qui se sont déroulés sur quatre jours, ont permis un examen approfondi du texte par la commission des Lois et des Affaires administratives. Les amendements adoptés témoignent d’un engagement à garantir des élections transparentes et inclusives.

Vers un système électoral plus inclusif

En plus de l’augmentation du nombre de sénateurs, le nouveau Code électoral introduit des mesures telles que l’affichage obligatoire des procès-verbaux (PV) à chaque étape du processus électoral, la présence des observateurs internationaux et nationaux, et la création de sièges parlementaires pour la diaspora. Ces réformes visent à restaurer la confiance des citoyens dans le système démocratique.

Le ministre Immongault a également proposé de réduire le délai de mise en place de l’Autorité de contrôle et de supervision des élections (ACSE) de trois à un mois, pour une meilleure réactivité dans l’organisation des scrutins.

Un tournant pour le retour à l’ordre constitutionnel

Après son adoption par l’Assemblée nationale, le projet de loi a été transmis au Sénat de la Transition pour finalisation. Ce texte constitue une étape clé dans la préparation du retour à l’ordre constitutionnel promis par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). « Ces réformes posent les bases d’un système électoral transparent et équitable » a conclu Jean-François Ndongou.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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