Moabi : des élèves du lycée Edouard Mossot empêchés d’aller en cours en raison des inondations
Les fortes pluies qui s’abattent sur la province de la Nyanga continuent de perturber le quotidien des habitants. Lundi matin, des élèves du lycée Edouard Mossot, situé à Moabi, ont été empêchés de se rendre en cours en raison des inondations causées par la crue de la rivière Migamba.
Une traversée dangereuse. La rivière Migamba, qui traverse la ville à la lisière des quartiers Moudiba et Missafou, est sortie de son lit après de fortes précipitations. La montée rapide des eaux a formé une vaste étendue dont le courant, particulièrement puissant, a rendu toute traversée dangereuse pour les élèves.
Face à la situation, le proviseur du lycée a tenté de transporter certains élèves du quartier Moudiba avec son véhicule de service. Cependant, les zones les plus touchées restaient impraticables, obligeant de nombreux élèves à attendre plusieurs heures avant de pouvoir rejoindre leurs salles de classe.
Des inondations récurrentes
Ce phénomène n’est pas isolé. Depuis plusieurs semaines, les fortes pluies causent des inondations dans plusieurs localités de la province, notamment à Mabanda, Moabi et Tchibanga. Ces crues perturbent non seulement les déplacements, mais affectent également les activités économiques et sociales de la région.
Les autorités locales appellent à la prudence et envisagent des mesures d’aménagement pour limiter l’impact de ces inondations récurrentes. En attendant, les habitants et les élèves de Moabi continuent de s’adapter à ces conditions climatiques difficiles, qui impactent fortement leur quotidien.
Renforcer les moyens des collectivités locales
La situation à Moabi met en lumière l’urgence de doter les mairies et les conseils départementaux de moyens suffisants pour répondre efficacement aux défis locaux. Ces collectivités, au plus proche des populations, pourraient jouer un rôle clé dans la prévention et la gestion des inondations en investissant dans des infrastructures adaptées, telles que des systèmes de drainage, des ponts ou des routes surélevées. En leur attribuant des budgets conséquents et une expertise technique, elles seraient mieux équipées pour anticiper ces crises et apporter des solutions rapides, réduisant ainsi les perturbations pour les habitants et les élèves.