Makokou : l’APE se cotise pour combler le déficit d’enseignants de maths
Le proviseur du Lycée Alexandre Sambat de Makokou, Aristide Nicaise Ndombouangoye a réuni les parents d’élèves le 03 octobre 2024. D’après nos confrères de Gabonreview, il était question pour le chef d’établissement de les entretenir sur le déficit d’enseignants. Découvrant la situation alarmante, l’Association des parents d’élèves s’est engagée à apporter une contribution financière pour recruter des vacataires.
Malgré les efforts des autorités de Transition pour renforcer le recrutement de pour recruter enseignants, le manque de professeurs persiste dans plusieurs établissements du pays. Cette situation alarmante n’a pas laissé indifférents les parents d’élèves qui sont déterminés à offrir une éducation de qualité à leur progéniture.
Les parents à la rescousse de l’Education nationale
Les années se succèdent mais les difficultés demeurent les mêmes. C’est en tout cas ce qui est observé dans les établissements gabonais du primaire au secondaire. Déficit infrastructurel, manque d’enseignants, absence de commodité et bien d’autres. S’agissant du déficit en personnel éducatif, cette année scolaire encore élèves, responsables d’établissements et parents se sont indignés de la situation alarmante.
Un mois après la rentrée scolaire 2024-2025, le lycée Alexandre Sambat se trouve sans enseignants de mathématiques pour 23 classes, dont 9 classes de sixième, 5 de cinquième, 6 de quatrième, 2 seconde et 1 première, selon un rapport de l’Agence gabonaise de presse (AGP). Si dès leur arrivée au pouvoir les autorités de la Transition ont pris la mesure de l’urgence de recruter des enseignants dans les matières scientifiques, en attendant la mise en activité de ces 900 enseignants, les parents n’ont d’autres choix que de combler les lacunes.
Ainsi, les parents ont proposé une solution temporaire : le recrutement d’enseignants vacataires. Pour ce faire, ils se sont engagés à se cotiser pour assurer le paiement de ces professeurs. La situation du Lycée Alexandre Sambat de Makokou n’est pas un cas isolé. Le 05 octobre dernier se sont les parents d’élèves du Lycée d’application Nelson Mandela qui ont fixé une contribution trimestrielle pour permettre à leurs rejetons de suivre correctement les programmes en espérant que des solutions pérennes soient trouvées au plus vite.
