Mairie de Libreville : des agents accusés d’absentéisme, d’exploitation abusive des stagiaires virés !
C’est à un véritable nettoyage des « écuries d’Augias » que s’est lancé récemment le Délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville le Général Jude Ibrahim Rapontchombo pour mettre un terme aux graves dysfonctionnements que connaît l’hôtel de ville depuis des années. En effet, c’est une quarantaine d’agents identifiés qui ont évincé des effectifs de l’administration municipale car s’étant rendu coupable de fait pour le moins grave.
Si dans l’opinion publique le sentiment d’un essoufflement de l’actuel patron de l’Hôtel de ville de Libreville semblait se ressentir, ce dernier vient de démentir cette assertion. Après un an d’évolution du fonctionnement au sein de cette administration, le Général Jude Ibrahim Rapontchombo a récemment décidé de donner un coup de ranger dans la fourmilière afin d’éradiquer les pratiques peu orthodoxe auxquelles s’adonnaient certains agents municipaux.
Des agents aux agissements peu orthodoxe à la Mairie de Libreville
Ce sont au total 40 agents qui ont été visés par ce nettoyage grandeur nature. Motifs : « certains agents occupaient des doubles emplois en étant affectés à d’autres institutions tout en continuant de percevoir des primes municipales. D’autres ne se présentaient jamais sur leur lieu de travail tout en restant inscrits comme actifs. Pire encore, des agents décédés figuraient toujours dans les effectifs officiels, bénéficiant frauduleusement d’avantages ».
Autre fait pour le moins choquant, des stagiaires, certains en poste depuis plus de cinq ans, étaient exploités sans aucune perspective d’intégration, en violation flagrante des normes administratives. « Il ne s’agit ni d’une décision arbitraire ni d’un règlement de compte, mais d’une action nécessaire pour mettre fin à un phénomène qui n’avait que trop duré », a affirmé le Général Jude Ibrahim Rapontchombo.
Il faut d’ailleurs souligner que ces pratiques avaient indubitablement une incidence sur le travail des des véritables agents municipaux, limitant leur mobilité et freinant l’évolution de leurs carrières. « Le double emploi, l’absentéisme, la présence d’agents décédés dans les effectifs et l’exploitation abusive des stagiaires ne respectent aucune norme administrative. Ces pratiques constituent une entrave majeure au bon fonctionnement de l’institution », a-t-il souligné.
