Lutte contre l’insalubrité : à quand l’instauration des amendes et sanctions par les autorités ?
La lutte contre l’insalubrité est une problématique qui préoccupe au plus haut point les autorités publiques. Si à ce jour, l’incivisme des populations est l’un des facteurs qui est très souvent pointé du doigt en ce sens qu’il participe à la détérioration de l’environnement, il n’en demeure pas moins que les mesures répressives, notamment de la part du général Judes Ibrahim Rapontchombo en qualité de délégué spécial de la commune de Libreville restent insuffisantes voire inexistantes.
Si dans notre précédent article intitulé « Lutte contre l’insalubrité : le Gen. Rapontchombo promet des mesures répressives », le délégué spécial de la ville de Libreville rappelait que la municipalité se verra contrainte de recourir à des mesures répressives, telles que la saisie des marchandises ou l’application d’amendes. Un constat est tout de même visible, plusieurs artères du Grand Libreville sont toujours polluées par les ordures ménagères qui sont jetées par les populations.
La municipalité appelée à réagir au plus vite
Un réalité qui a d’ailleurs été mis en lumière le 4 janvier 20245 lors de la première journée citoyenne au cours de laquelle le délégué spécial de Libreville accompagné des équipes de la municipalité a procédé aux opérations de curage, ramassage de déchets et désherbage le long du canal d’Akébé Djougou, dans le 4ᵉ arrondissement. En effet, sur le terrain, Judes Ibrahim Rapontchombo a déploré le niveau d’incivisme avancé des riverains et des opérateurs économiques dans ce secteur. Lesquels ont transformé le canal en dépotoir à ciel ouvert en y abandonnant des déchets tels que des pneus, des bouteilles et divers plastiques.
Déplorant de telles attitudes, le délégué spécial a une fois de plus annoncé la mise en place des actions de sensibilisation, des amendes et des sanctions fermes afin de responsabiliser les citoyens et renforcer les règles d’hygiène. Peut-être serait-il temps que le véritable coup de pied soit donné dans la fourmilière, pour que prenne fin des annonces fortes qui au final semblent ne pas décourager les populations balaient du revers de la main les efforts de Judes Ibrahim Rapontchombo qui se bat pour redonner à Libreville sa belle image d’antan.