Libreville : Stempy Love Obame en prison pour « diffusion de fausses informations »
Après une garde à vue à la direction générale des recherches (DGR) de Libreville, Stempy Love Obame a été déféré devant le parquet de Libreville, le vendredi 14 juin 2024, avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Gros-bouquet. D’après L’Union, ce dernier serait l’auteur de diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux via Facebook et Tik Tok.
À l’heure où les internautes se croient tout permis au nom d’une pseudo liberté d’expression, force reste à la loi. Preuve en a été faite avec le cas de Stempy Love Obame alias « le lanceur d’alerte ». Notre compatriote qui s’était autorisé à diffuser des informations erronées, via une vidéo sur Facebook et Tik Tok, sur plusieurs autorités publiques, séjourne désormais derrière les barreaux de Gros-bouquet.
Un vrai faux lanceur d’alerte aux arrêts ?
Cette action a valu à l’ancien animateur TV d’être interpellé par les agents de la direction générale de recherche de Libreville. Une fois auditionné, le mis en cause aurait déclaré qu’il ne s’agissait que d’une histoire montée de toutes pièces. Une confession qui a été rendue publique sur les antennes de Gabon 1ère. Selon Stempy Love Obame « Je me suis fié aux informations que je n’ai pas recoupées et qui ne sont pas vraies » a-t-il déclaré.
C’est au micro de nos confrères que celui-ci a demandé pardon aux autorités de la transition. Il s’avère que son intox aurait causé du tort aux collaborateurs du numéro un gabonais. C’est donc le vendredi 14 juin 2024, que le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt. Stempy Love Obame risque donc 5 ans ou plus d’années d’emprisonnement.
L’article 93 du Code pénal en vigueur dispose que « la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé l’ordre public ou sera susceptible de le troubler, est punie d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 3.000.000 de francs au plus ». Le maître des poursuites est appelé à prendre ses responsabilités.