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Libreville : les travaux du Carrefour Nze Berekoum à l’arrêt

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C’est la consternation au quartier Chantiers modernes, plus précisément au Carrefour Nze Berekoum dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville. Sur un linéaire de moins de 400 mètres, la route est complètement impraticable. Une situation qui révolte les habitants de ce quartier, qui vivent ce calvaire depuis des années déjà. 

Décidément, les militaires au pouvoir ont du pain sur la planche. Depuis le renversement du régime d’Ali Bongo, les réalités qui minent le quotidien des Gabonais ne cessent d’être mises à nu. Ici, au quartier Nze Berekoum, dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, l’état de la route est devenu un véritable parcours du combattant pour des milliers de compatriotes.

En revenant de l’immeuble MCD jusqu’à l’intersection de Nze Berekum, la route est praticable. Cependant, pour accéder dans la zone la partie du trajet qui conduit au quartier, c’est un parcours parsemé d’obstacles liés au mauvais état de la route. Sommes-nous toujours dans la Capitale ? On ne croirait pas. Toute chose qui a suscité une interpellation des autorités par les riverains « Les travaux ont démarré en mars 2023. Puis soudainement tout s’est arrêté. Pourtant il y avait du matériel à foison. Il y a des nouveaux quartiers qui sont en chantier mais pourquoi ici ils n’achèvent pas ce qu’ils ont commencé ? » s’est indigné un riverain qui n’en peut plus de cette situation. 

Les riverains de Nze berekum réclament une route praticable en toute saison 

« Nous ne souhaitons pas indexer une tierce personne mais nous voulons que cette route soit livrée. Là tout va bien, mais en saison de pluie, c’est impossible de circuler ici », a poursuivi un autre compatriote visiblement remonté. Oubliée et abandonnée, cette route est plus que nécessaire pour faciliter la vie des riverains qui déjà sont pratiquement privés de toutes les commodités « depuis 2009 nous n’avons plus d’eau, certains particuliers ont dû mettre des surpresseurs pour qu’on s’approvisionne et on paye 50 FCFA ou 100 FCFA par bouteille ». Un constat des plus alarmants. 


Une situation d’autant plus regrettable qu’au regard de l’accélération de la détérioration de cet axe, certains s’inquiètent de la dégradation des parties déjà achevées « Si cette zone n’est pas bien travaillée, au bout d’un an cette mare qui s’est formée finira par impacter la partie déjà faite et les véhicules ne passeront plus par ici » a déclaré un compatriote. Alors qu’un vent nouveau souffle sur le Gabon, espérons que le message parviendra aux oreilles du gouvernement de transition afin que ces Gabonais circulent enfin sur une route en bon état.

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