Libreville : garages et installations anarchiques de STFO démolies par la Mairie

L’opération de libération des espaces publics engagée par la mairie de Libreville se poursuit avec fermeté. Ce mercredi 16 juillet 2025, c’est le quartier STFO, dans le 3ᵉ arrondissement, qui a été le théâtre de nouvelles démolitions. Dirigée par le délégué spécial Adrien Nguema Mba, cette action vise à restaurer l’ordre urbain dans une capitale en quête de propreté et de modernisation.

Sur place, les équipes municipales ont procédé à la destruction de plusieurs installations anarchiques occupant illégalement le domaine communal. Garages de fortune, stations de lavage anarchiques et autres constructions précaires ont été rasés, laissant place à un paysage marqué par les ruines. Un changement radical pour ce quartier autrefois dynamique, aujourd’hui méconnaissable.

Démolition effective à STFO

Les opérations économiques ont tenu à s’exprimer. « Ils nous ont informés qu’ils allaient casser y’a déjà un bon moment(…) J’ai perdu des effets car les personnes qui nous aidaient à transporter m’ont volé. C’était la seule activité que je faisais depuis des années évidemment c’est un coup dur » a confié un commerçant impacté. En plus des structures détruites, les autorités ont procédé à la saisie d’épaves de véhicules abandonnés. Une opération que les opérateurs économiques, bien qu’affectés, semblent accueillir avec résignation. 

Beaucoup reconnaissent la nécessité de cette démarche qui s’inscrit dans une volonté de redonner à Libreville son éclat d’antan. « Nous ne sommes pas contre le changement, nous avons conscience que les démolitions sont pour arranger la ville, mais la communication doit mieux se faire car tout le monde ne comprend pas » a déclaré un autre commerçant. Par ailleurs les propriétaires d’un garage qui a été épargné des démolitions ont salué cette initiative. La mairie précise toutefois que ces opérations ciblent uniquement les occupations illégales du domaine public.

Aucune habitation n’est concernée. « Il ne s’agit pas de chasser les gens de chez eux, mais de débarrasser la ville de ce qui la rend insalubre », a rappelé le délégué spécial de Libreville, Adrien Nguema Mba. Si la méthode peut sembler brutale, elle répond à un besoin urgent, rendre à Libreville son image de capitale ordonnée et accueillante.