Libreville : des cris nocturnes de hiboux sèment la panique au PK7

C’est une histoire pour le moins lugubre que vivent depuis près d’un mois les populations du quartier PK7 dans le 5ème arrondissement de la commune de Libreville. Et pour cause, ces dernières n’auraient plus le sommeil paisible du fait que dans une maison voisine, hermétiquement close depuis cinq ans, s’échapperait des cris étranges, attribués à des hiboux blancs, créant de facto la psychose dans les alentours.
En effet, les nuits sont rythmées par des vocalisations glaçantes, des sons gutturaux et des lamentations qui semblent déchirer le silence ambiant. Ces bruits, amplifiés par le confinement de la maison voisine, créent une atmosphère oppressante, alimentant la peur et l’angoisse. La demeure, muette à l’extérieur, dissimule en son sein un mystère qui commence à effrayer toute la communauté. Les tentatives répétées de la famille pour interpeller le propriétaire, un ressortissant béninois, se sont révélées vaines.
Les agissements suspects du propriétaire du local
C’est finalement sous la pression des plaintes incessantes que la porte de cette maison inoccupée aurait été ouverte par un proche du propriétaire. La découverte qui s’en est suivie a de quoi laisser perplexe, voire terrifier. À l’intérieur, dans l’une des chambres, deux chouettes blanches ont été trouvées. Leur présence dans un tel lieu et dans un état de confinement est déjà surprenante. Mais le plus sidérant reste la réaction du propriétaire. Interrogé sur la nécessité de retirer ces oiseaux, il aurait opposé un refus catégorique, exigeant qu’un spécialiste ou un acheteur vienne s’en séparer. Cette posture, loin de rassurer, a renforcé les suspicions et les interprétations les plus sombres.
« Ces derniers temps, les gens ont constaté des bruits bizarres qui sortent de cette maison », confie une doyenne du quartier. « On a interpellé le propriétaire, mais finalement, c’est un de ses proches qui a pu ouvrir la maison. Et à l’intérieur, on a trouvé deux hiboux blancs dans une des chambres. Lorsque nous avons demandé au propriétaire de venir les enlever, à notre grande surprise, il a dit qu’il fallait un spécialiste ou quelqu’un qui devait acheter ces hiboux. », a-t-il confié.
Face à cette situation qui frôle le surnaturel, où la logique humaine semble dépassée par des événements troublants, la population du quartier PK7 lance un appel pressant aux autorités. Il ne s’agit plus seulement d’une nuisance sonore, mais d’une énigme qui ébranle le sentiment de sécurité de toute une communauté.
GMT TV