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Libreville : des chantiers routiers à l’arrêt sous le regard impuissant du Gén. Nziengui Nzoundou

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L’annonce de la réhabilitation et de la construction de nombreuses infrastructures routières avait suscité une vague d’enthousiasme parmi les Gabonais, heureux à l’idée de voir enfin des routes praticables en toutes saisons. Mais cette joie fut de courte durée. Aujourd’hui, à travers la capitale, plusieurs chantiers sont à l’arrêt, à l’image de celui de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement. Une situation qui soulève une question , que dit le ministre des Travaux publics ?

Le quotidien L’Union du 18 avril 2025 a mis en lumière une problématique bien réelle qui touche désormais le Grand Libreville notamment l’abandon des travaux dans certains quartiers. À l’instar de l’axe derrière la mairie de Nzeng-Ayong, où l’herbe et la boue obstruent les canalisations, et où la chaussée est dans un état de délabrement avancé. Ce constat suscite colère et découragement chez les riverains et automobilistes, confrontés à de réelles difficultés de circulation.

Les populations lancent un appel aux autorités

En entrant dans le 6e arrondissement, le paysage est désolant. Sur l’axe Pharmacie de garde–Rond-point, d’énormes trous et cratères ont remplacé le bitume, réduisant la largeur de la voie. Et comme les travaux piétinent, certains riverains inciviques ont transformé ces chantiers abandonnés en décharges sauvages, comme le dénonce un habitant de l’ancienne Cité Wembley. Plusieurs quartiers vivent la même situation à travers Libreville. Alors, pourquoi le ministre Flavien Nziengui Nzoundou ne tape-t-il pas du poing sur la table pour faire avancer les choses ?

Ces chantiers disposent pourtant de délais d’exécution et d’entreprises attributaires. Alors, qu’est-ce qui bloque ? Faudra-t-il attendre des effondrements ou des accidents mortels pour que les autorités réagissent ? Ce laxisme finit par ressembler à un désintéressement pur et simple du développement national. Pourquoi tant de lenteur, alors que l’État injecte des fonds dans ces projets ? Pourquoi les doléances des citoyens ne sont-elles pas entendues ? Pour rappel, les routes sont un pilier fondamental du développement au Gabon. Espérons que le président élu saura passer de la parole aux actes pour enfin faire bouger les lignes.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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