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Gabon: les ex-employés de l’ANGTI dans la tourmente

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Le vendredi 17 septembre dernier, les anciens agents de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) ont tenu à interpeller l’opinion sur la situation de crise qu’ils traversent depuis un peu plus d’un an. Occasion pour ces derniers qui disent être au bord du suicide de fustiger le silence des autorités que la situation ne semble pas émouvoir et d’en appeler à l’intervention du numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Délaissés, et abusés depuis plusieurs mois, les 105 agents de l’ANGTI ont décidé de monter au créneau et de passer à la vitesse supérieure pour la régularisation de leur situation. Un an plus tôt, ils avaient déjà interpellé le ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat  Armel Bounda Balonzi sur la situation qui prévaut au sein de leur organisme. Notamment, l’accumulation de plusieurs mois de salaires impayés mais également leur non-intégration dans l’administration publique après la suppression de leur entité.

Au vu du silence de leur ministère de tutelle, les 105 anciens salariés de l’ANGTI sollicitent désormais l’intervention du président de la République. « Aujourd’hui nos politiques ne tiennent pas leurs promesses. Peut-être que le président de la République peut donner des instructions. Mais les ministres ne les appliquent pas. Ce sont des promesses en l’air. Je pense que nous sommes restés trop dans l’ombre. Et nous l’avons fait comprendre au secrétaire général du ministère des Travaux publics. Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout pour que nos droits soient payés. » a déclaré l’un des anciens employés à notre confrère de La Loupe.

L’interpellation de ces compatriotes ne devrait pas laisser insensible le gouvernement à pied d’œuvre pour la matérialisation de la politique d’égalité de chances. Ainsi, ils s’en remettent désormais au Président de la République Ali Bongo Ondimba pour qu’une solution définitive soit trouvée à leur revendication. Pour l’heure, ces pères et mères de famille ne savent plus à quel saint se vouer, surtout en cette période de rentrée scolaire. Un triste sort pour des compatriotes laissés pour compte et qui ont servi pour la matérialisation des politiques publiques.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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