Les conséquences physiques et psychologiques de l’obésité infantile
Selon une étude menée par les chercheurs du Centre de l’obésité et du surpoids de Grenoble-Sud et publiée le lundi 13 juin 2022, l’obésité pourrait avoir un impact tant sur la qualité de vie que sur l’estime de soi chez l’enfant. Une situation qui nécessite la vigilance des parents afin de prévenir cette maladie chronique de la nutrition.
L’obésité est définie comme une accumulation anormale ou excessive de graisse qui nuit à la santé entraînant beaucoup de souffrances pour les individus qui en sont affectés. Pour preuve, les enfants atteints d’obésité subissent la plupart du temps la stigmatisation, la discrimination et les railleries de tous types. Mais au-delà, il faut noter le fort taux de morbidité chez cette catégorie d’enfants.
Selon les chercheurs du Centre de l’obésité et du surpoids de Grenoble-Sud, l’obésité infantile peut entraîner « des troubles du sommeil, l’anxiété, la dépression et une mauvaise image de sa personne ». Des conséquences qui engendrent une souffrance psychologique importante face à laquelle l’enfant est incapable de surmonter. D’où l’urgence pour les parents d’être regardants afin de prévenir l’obésité infantile.
D’ailleurs, un rapport de l’Institute of Medicine publié en 2011 révèle quelques stratégies de prévention de l’obésité pour la petite enfance. Il s’agit de la surveillance de la croissance des enfants de la naissance à l’âge de 5 ans, encourager l’activité physique chez les jeunes enfants, limiter l’utilisation d’équipements qui restreignent les mouvements en implantant des stratégies pour que les enfants capables de marcher passent un temps limité en position stationnaire assise ou debout.
Pis, favoriser une alimentation saine, instaurer une quantité de sommeil appropriée en fonction de l’âge des enfants, et limiter le temps d’exposition devant un écran ainsi que leur exposition aux publicités de nourriture et de boissons. Des solutions qui pourront aider à discipliner leurs comportements face à ce mal dont ils sont les cibles les plus vulnérables car incapables de prendre des décisions comportementales responsables pour eux-mêmes.