Journée mondiale de l’énergie : La CSTG pour l’accès universel à l’électricité au Gabon
À l’occasion de la Journée mondiale de l’énergie, la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) a salué les efforts du gouvernement de transition pour améliorer l’accès à l’électricité. Non sans mettre en garde contre les coupures d’électricité et d’eau, qui compromettent la qualité de vie des citoyens ainsi que le bon fonctionnement de l’économie.
Depuis l’arrivée du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) les questions relatives à l’accès à l’eau et l’électricité sont de plus mises en lumière par les populations. En réaction, le gouvernement de la transition sous l’impulsion du Président de la transition s’attèle à trouver des réponses. Seulement, face à la demande grandissante, il est évident que ces efforts sont à optimiser.
La CSTG pour plus d’engagement !
La mise à disposition de 4017 compteurs d’électricité constitue une avancée importante dans la lutte pour l’égalité énergétique et le bien-être des Gabonais, fait noter la CSTG à la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de l’énergie. Rappelant que l’accès à l’eau potable et à l’énergie constituent des droits fondamentaux, récemment intégrés dans le projet de nouvelle Constitution gabonaise.
D’ailleurs, Aymar Kissengori, le Président de la CSTG souligne que l’article 37, alinéa 2, dispose que « l’État garantit à tous l’accès à l’eau potable et à l’énergie. » Cette avancée législative donc impose à l’État de garantir l’accès à ces services vitaux pour tous les citoyens. Et ce ,indépendamment de leur situation géographique. Aussi, désireux d’aboutir à des lendemains meilleurs, la plateforme suggère des pistes de solutions.
En effet, dans un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Media Time (GMT), la CSTG insiste sur la nécessité d’actions concrètes pour accélérer les projets d’électrification et l’extension des réseaux d’eau potable. « Il est urgent de promouvoir l’adoption d’énergies renouvelables tout en modernisant les infrastructures existantes pour garantir un accès fiable et constant à l’électricité », a conclu Aymar Kissengori. Cela passe par une transition énergétique durable.
