Iboundji : une mère de famille portée disparue depuis six mois

Cela fait six mois que Georgette Mbighou, mère de cinq enfants, a disparu sans laisser de traces à Iboundji, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Un mystère qui plonge sa famille, et particulièrement son fils, dans une détresse insoutenable. Alors que les autorités locales et la justice semblent sourdement silencieuses, son fils a lancé un appel déchirant à l’aide, espérant briser l’indifférence qui entoure cette disparition plus qu’inquiétante.

Un départ anodin, une disparition inexpliquée. Le 9 septembre 2024, Georgette Mbighou quitte son domicile pour se rendre chez son oncle, regarder la télévision. Depuis ce jour, elle n’a plus jamais été revue. Une disparition soudaine qui, au fil des mois, s’est transformée en cauchemar familial.

Face aux caméras de la plateforme citoyenne Bénévole 241, son fils témoigne avec douleur : « Ma mère a disparu depuis septembre. Elle a dit à ma petite sœur qu’elle allait chez notre oncle et depuis, plus rien. Nous ne l’avons jamais revue ». Mais ce qui choque encore plus ce jeune homme, c’est l’inertie totale des autorités et même de sa propre famille. Aucune recherche officielle, aucun avis de disparition, aucune enquête sérieuse n’a été menée en six mois pour retrouver cette mère de famille.

Un silence accablant : où sont passées les autorités ?

Cette disparition aurait-elle été banalisée par les services compétents ? Pourquoi aucune battue, aucune alerte, aucun avis de recherche n’a été diffusé par les forces de sécurité ? La gendarmerie nationale et le procureur de la République près le tribunal de première instance de Koulamoutou doivent réagir immédiatement ! Le fils de la disparue ne décolère pas. « Ma mère n’a pas disparu en forêt. Il n’y a eu aucune mobilisation. Aucune initiative. Rien. C’est comme si elle n’avait jamais existé. C’est insupportable », a-t-elle martelé.

Un constat glaçant qui laisse penser à une défaillance inacceptable du dispositif de sécurité local. La vie d’une citoyenne gabonaise est en jeu. L’inaction des autorités est une insulte à la dignité humaine et au droit fondamental à la protection.

Un cri du cœur pour briser l’oubli

Désespéré, ce jeune homme refuse que sa mère devienne une simple statistique parmi les disparus oubliés. Il en appelle à la population, aux médias, aux défenseurs des droits humains, et surtout aux autorités judiciaires. « Je vois la disparition de ma mère comme un enlèvement. J’ai besoin qu’on la retrouve. Mon intuition me dit qu’elle est encore en vie. Aidez-moi ! », implore-t-il.

Cet appel ne peut rester sans réponse. La gendarmerie nationale et le procureur de la République doivent agir immédiatement, ouvrir une enquête sérieuse, et mobiliser tous les moyens nécessaires pour retrouver Georgette Mbighou. Chaque jour qui passe est un jour de trop. La justice gabonaise a le devoir de répondre. Qui sait ce qui est arrivé à cette mère de famille ? Où est-elle ? Pourquoi ce silence ? L’heure n’est plus à l’attente. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.