Gabon : vers une légifération sur les ressources génétiques et savoirs traditionnels
Bientôt des textes législatifs seront mis en place pour garantir la protection des ressources génétiques et des savoirs traditionnels. C’est ce qui ressort du séminaire de sensibilisation sur les lois types organisé par la direction générale de l’Office gabonais de la propriété industrielle (OGAPI) le jeudi 13 juin 2024 à Libreville.
Ce séminaire, tenu en présence du Secrétaire général du ministère, Alain Simplice Boungoueres, représentant le ministre de l’Industrie empêché, et de la Directrice générale de l’OGAPI, Marlène Olivia Mbazoghe, s’est déroulé autour du thème « Les lois types relatives aux ressources génétiques, savoirs traditionnels et patrimoine culturel ». Il a réuni des acteurs industriels, culturels et traditionnels pour discuter de la protection de ces précieuses ressources.
Pour une protection des ressources génétiques
Le séminaire organisé par l’OGAPI a constitué une plateforme stratégique pour sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de protéger les ressources génétiques et les savoirs traditionnels. Les discussions ont mis en lumière les défis actuels et les opportunités d’élaborer des cadres législatifs robustes et adaptés aux réalités gabonaises.
« Les ressources génétiques représentent un trésor vital pour l’humanité, essentiel à notre alimentation, à notre santé et à notre bien-être global. Les savoirs traditionnels, quant à eux, incarnent la sagesse ancestrale des peuples autochtones et des communautés locales. Ils reflètent une relation profonde et respectueuse avec la nature et l’environnement », a rappelé Marlène Olivia Mbazoghe. Elle a ainsi souligné la nécessité de protéger ces ressources de toute forme d’exploitation abusive ou d’appropriation indue.
Dans les mois à venir, des consultations plus larges avec les parties prenantes, y compris les communautés locales et les experts internationaux, pourraient être entreprises pour finaliser et mettre en œuvre ces textes législatifs. L’objectif final est de renforcer la protection juridique des ressources génétiques et des savoirs traditionnels, garantissant ainsi leur conservation pour les générations futures.