Gabon : vers l’établissement d’un registre national des acteurs culturels

Ce vendredi 7 février 2025, le ministère de la Culture et des Arts a servi de cadre à l’ouverture d’un atelier national consacré à l’identification des artistes, des acteurs et des infrastructures culturelles au Gabon. Présidée par le ministre de la Culture et des Arts, Armande Longo épouse Moulengui, cette initiative vise à jeter les bases d’une reconnaissance officielle des professionnels de la culture dans le pays.

Les travaux, d’une durée de 24 heures, ont vu la participation d’éminents acteurs du secteur, notamment le Dr Thierry Nzamba Nzamba, représentant de l’UNESCO au Gabon. Piloté par la Direction générale des Arts et des Industries Culturelles (DGAIC), cet atelier constitue la première étape d’un processus ambitieux visant à créer un registre national des artistes et à établir une carte professionnelle pour les acteurs culturels gabonais.

Les discussions ont principalement tourné autour de la validation d’un formulaire essentiel qui sera utilisé lors de la prochaine phase, prévue pour avril 2025. Cette seconde étape consistera en l’enrôlement des acteurs et entrepreneurs culturels, une étape cruciale qui ouvrira la voie à la formalisation et à la structuration du secteur culturel au Gabon.

Identification de l’ensemble des acteurs culturels

L’objectif de ce registre national n’est pas seulement de fournir des documents officiels aux artistes, mais aussi de contribuer à l’amélioration de leur statut et à la reconnaissance de leur travail au sein de la société. Le membre du gouvernement a exprimé son optimisme, soulignant que cet atelier représente le point de départ d’une nouvelle ère pour les artistes en République gabonaise. 

Au-delà de l’aspect administratif, cette démarche est également un appel à la valorisation et à la promotion des arts et de la culture au Gabon. En mettant en place des outils qui facilitent l’identification et l’organisation des acteurs culturels, le Ministère entend donner un coup de pouce significatif à un secteur souvent négligé mais ô combien vital pour le développement socioculturel du pays.

En somme, cet atelier national est un acte fort qui témoigne de la volonté du Gabon de reconnaître et d’encadrer son patrimoine culturel, tout en renforçant le statut des artistes et des acteurs culturels. Une initiative à saluer qui pourrait bien redéfinir l’avenir de la culture gabonaise.