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Gabon : seulement 50 structures pour la prise en charge des PVVIH

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A la faveur de son passage à l’émission Instant Santé diffusé le 1er décembre 2024 sur Gabon Media Time, le directeur du Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (PNLIST) et le VIH, le Dr. Raïssa Okouyi Ndong a fait état des structures mises en place pour la prise en charge de cette malade. Il en ressort que le Gabon ne dispose que de 50 Centre de traitement ambulatoire (CTA) pour traiter près de 51000 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sur le territoire national. 

Depuis près de 4 décennies le Gabon semble engagé à lutter contre le VIH/Sida au regard des nombreux efforts enregistrés, notamment le pourcentage des PVVIH et bénéficiant d’un traitement antirétroviral qui est passé de 77% en 2023 contre 59% en 2022 révèle le rapport annuel pour le compte de l’année 2023 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit une hausse de 16%. Si ces chiffres sont encourageants, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire dans la cadre de la prise en charge pour une riposte efficace. 

La prise en charge du VIH un véritable parcours au Gabon

En effet, en dépit des actions menées par le gouvernement, les structures de prises en charge des PVVIH demeurent insuffisantes. « La prise en charge du VIH ne se fait plus seulement dans les CTA qui étaient au nombre de 10 jadis, aujourd’hui elle se fait dans toutes les structures sanitaires.  Et aujourd’hui nous en avons 50 qui prennent en charge les PVVIH » a confié le Dr. Raissa Okouyi Ndong qui a indiqué que bien que les structures aient adhéré, il n’en demeure pas moins que cela constitue le centre des discussions et des efforts pour la prise en charge des personnes séropositives. 


Alors que le nombre de PVVIH est estimé à ce jour à 51 000 personnes, il serait judicieux que les autorités en place songent à augmenter les Centres de traitement ambulatoire (CTA) car bien que le pays comptabilise 50 établissements de prise en charge, cela demeure assez insuffisant. Quand on sait que l’accès au soin de santé de qualité demeure un véritable problème tant à la capitale que dans l’hinterland, nul doute que la route demeure longue notamment en terme de VIH/Sida où à ce jour le nombre de perdus de vue demeure indéterminé.  « Le Gabon est en forte épidémie généralisée du VIH avec sa séroprévalence de 3,6%. L’abstinence, fidélité et préservatif c’est le message. Les prestataires de santé font leur travail. Mais il faut également beaucoup de soutien » a confié le Dr. Raissa Okouyi Ndong, directeur du PNLIST.  

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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