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Gabon : quand Nadine Awanang trahit le serment d’Oligui Nguema face à la misère des plus faibles !

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Alors que la Vème République se veut être celle de la justice sociale et du renouveau, le silence assourdissant de Nadine Nathalie Awanang, ministre des Affaires sociales, face à la détresse de compatriotes, jette une ombre sur les ambitions affichées par le président Brice Clotaire Oligui Nguema. Et pour cause, les scènes de Gabonais abandonnés à eux-mêmes dans des conditions de vie indignes pullulent, sans que le ministère pourtant censé les protéger ne réagisse.

Dans un pays où les inégalités sont criantes, voir un père de famille, Bertrand Nze, victime d’un accident de travail, réduit à mendier pour nourrir ses enfants, ou une famille de 17 membres dormir à la belle étoile après les pluies diluviennes d’avril, devrait suffire à alerter la ministre en charge du social. Mais Nadine Awanang reste muette. Aucune visite sur le terrain, aucun message de compassion, aucune réponse concrète. Le ministère des Affaires sociales semble désormais réduit à une ligne dans l’organigramme du gouvernement, alors qu’il devrait incarner la main tendue de l’État vers les plus vulnérables.

Le serment du président Oligui Nguema trahi

Le 3 mai 2025, le président Oligui Nguema prêtait serment devant Dieu, les Ancêtres et le peuple gabonais. Il promettait solennellement de « consacrer toutes [ses] forces au bien-être du peuple », et d’« être juste envers tous ». Ce serment n’est pas une formule d’apparat : il engage l’ensemble des institutions, à commencer par celles qui ont pour mission de protéger les plus fragiles. Lorsqu’un ministre faillit à cette responsabilité, ce n’est pas seulement une défaillance administrative, c’est une rupture de contrat avec la République.

Nadine Awanang, reconduite dans le premier gouvernement de la Vème République, a l’opportunité de prouver que la nouvelle ère ne serait pas celle du recyclage des défaillances. Au lieu de cela, elle s’enferme dans un mutisme inquiétant, pendant que la souffrance s’étale sur les trottoirs de Libreville et dans les quartiers populaires du pays.

L’urgence d’un sursaut politique

Le ministère des Affaires sociales n’est pas une sinécure. Il est l’ultime rempart entre les exclus et l’effondrement social. Or, à ce jour, aucune politique d’urgence n’est visible. Pas de plan d’hébergement d’urgence, pas de budget annoncé pour les sinistrés, pas de plateforme d’écoute pour les familles en détresse. L’État se contente d’observer. Pire, il donne l’impression d’abandonner.


Le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, garant de l’unité nationale et de la justice sociale, ne peut rester indifférent. Il lui revient désormais d’interpeller publiquement ses ministres, d’exiger des résultats, et de sanctionner ceux qui confondent fonction et figuration. Si, comme il l’a dit, « le mandat qui débute est le vôtre », alors le peuple attend des preuves, pas des silences. Car dans une République où les pauvres doivent crier pour exister, c’est que le pouvoir est devenu sourd. À bon entendeur.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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