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Gabon : Oligui Nguema suspendra les bourses vers les USA, Canada dès 2026 !

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Engagé dans une réforme audacieuse de contrôle de dépenses publiques, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema ne laisse aucun secteur hors de cette dynamique. Pour preuve, l’exécutif a acté la suspension, sur instruction du Chef du gouvernement, de l’octroi de bourses pour les étudiants souhaitant poursuivre leurs études dans des pays comme les États-Unis, le Canada et la France. Et ce, à compter de 2026.

« Pour l’année 2026, il n’y aura pas de bourses pour les États-Unis, pour le Canada, parce que là-bas les études coûtent cher. Et ceux qui y vont ne reviennent jamais », a déclaré le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema lors d’une rencontre avec la diaspora gabonaise aux États-Unis. Une décision qui serait motivée par des impératifs économiques et la lutte contre la fuite des cerveaux.

Oligui Nguema dit stop aux extravagances ?

Tout serait parti d’une volonté républicaine en phase avec l’orthodoxie souhaitée par les gabonais dans la gestion des finances publiques. Déplorant la fuite des cerveaux après avoir signé des engagements quinquennaux de retour au pays, Brice Clotaire Oligui Nguema a pris le taureau par les cornes. Suspendre dès 2026 toutes les formations au sein du Canada, des États-Unis voire tout autre pays occidental où les frais d’études seraient exorbitants.

D’aucuns évoquent des frais oscillant entre 20 et 50 milliards de FCFA l’année. Un poids sur les finances publiques qui ne bénéficieraient nullement au pays. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de réorienter les ressources vers des destinations plus abordables. « On préfère donner la bourse à des étudiants qui vont au Sénégal, au Ghana, au Maroc, parce qu’on sait qu’ils vont revenir », a-t-il précisé.

Toujours est-il qu’au-delà des perceptions de tout un chacun, le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema justifie cette réforme dans une volonté affichée d’optimiser les investissements de l’État dans la formation des cadres. Tout en scrutant la possibilité d’un renforcement du développement des compétences nationales. Il coule de source que le Gabon cherche à garantir un retour sur investissement humain et financier.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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