Gabon : Mays Mouissi fustige l’absentéisme de certains agents du Centre des impôts d’Akanda
Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi s’est rendu ce 19 octobre 2023 au Centre des impôts d’Akanda. Objectif, s’enquérir des conditions de travail du personnel et s’assurer de la qualité de l’accueil des usagers. Un déplacement surprise qui a permis au membre du gouvernement de constater des manquements à certaines obligations d’agents.
C’est en compagnie du directeur général des Impôts, Éric Boumah, que Mays Mouissi a effectué le tour du propriétaire au sein du nouveau centre des Impôts à Akanda. Tout en ayant apprécié la qualité de l’infrastructure et des outils de travail à disposition du personnel, le patron de ce département ministériel, qui a noté une absence à leurs postes de plusieurs agents, a rappelé aux uns et aux autres les obligations qui sont les leurs.
Le rappel à l’ordre de mays Mouissi face à l’absentéisme de certains agents
Si le tour du propriétaire a permis au ministre de l’Economie de s’assurer de la qualité des conditions de travail de ses équipes, il a cependant relevé une absence à leurs postes de plusieurs agents. Des comportements inacceptables que beaucoup pensaient révolus, et pour lesquels le membre du gouvernement n’a pas manqué d’exprimer sa colère.
« Il faut quand même arriver à prendre la mesure des choses. Nous assurons un service public. Si des gens ne sont pas en capacité d’exercer leurs tâches, qu’ils restent à la maison. Il y a beaucoup de Gabonais qui voudraient travailler aux impôts », a-t-il déclaré, non sans faire observer « Nous avons le Directeur général des impôts et le ministre présents dans le bâtiment, tous les bureaux sont vides, il est 08h10 ».
Notons que si la performance d’une entité se mesure aussi par la ponctualité de ses agents, cette exigence s’applique d’autant plus aux agents publics, payés par le contribuable. Afin de ramener de l’ordre au sein de ce Centre, Mays Mouissi n’a pas manqué de rappeler aux agents les obligations qui sont les leurs, et les fortes attentes des contribuables à l’égard de la Direction générale des impôts. Une mise en garde qui, espérons-le, n’est pas passée entre des oreilles de sourds.