Lifestyle : ce qu’il faut savoir sur la double chasse d’eau !

Deux boutons, deux débits différents, avec pour objectif de réduire la consommation d’eau domestique. Pourtant, malgré leur présence croissante dans le quotidien, ces équipements restent très peu connus du public gabonais.Dans un monde où chaque goutte compte, les toilettes à double commande se présentent comme une petite révolution.
Vieille des années 1980, en Australie et confrontée à une grave sécheresse, cette technologie a vu le jour. Les ingénieurs locaux ont mis au point ce système pragmatique pour répondre à l’urgence. Une solution qui a permis de diminuer la pression sur les réserves en eau des foyers. Seulement, devant la pénurie constante d’eau à dans le Grand Libreville notamment,plusieurs citoyens restent encore ignorants sur cette révolution écologique.
La petite pour les liquides, et la grande chasse pour la grande commission !
Là où une chasse traditionnelle disperse toujours près de 9 litres, la double commande adapte le débit au geste de l’utilisateur. Résultat, un ménage moyen pourrait économiser jusqu’à 20 000 L d’eau chaque année indique le site.Le principe est simple: le petit bouton de faible volume pour les besoins liquides,libérera environ 3 à 5 litres d’eau. Et le second de plus grande capacité pour les solides, versera 6 à 9 litres d’eau.
Au-delà du simple design, la double chasse d’eau se veut un investissement rentable et écoresponsable. Réduction sensible de la facture mensuelle, moins de sollicitation des sociétés de remplissage d’eau à domicile.Malgré ses atouts, l’utilisation reste parfois inadaptée. En effet,par habitude, beaucoup ne choisissent jamais le petit débit, ou appuient sur les deux boutons . Aussi,
Dans un contexte où les factures d’eau peuvent être lourdes pour une faible consommation, chaque litre économisé compte pour le budget familial. L’absence d’informations claires à l’installation et le manque de sensibilisation freinent encore son potentiel.Pour que la double chasse d’eau devienne un réflexe au Gabon, il faut combiner communication, formation des installateurs Ainsi, ce geste simple et quotidien pourrait bien contribuer, à son échelle, à la préservation de précieuses ressources hydriques.
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