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Gabon : la journée mondiale des villes passée sous silence

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La communauté internationale a commémoré, le 31 octobre dernier, la journée mondiale des villes. Une initiative onusienne née à la faveur de la résolution A/RES/68/239 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée le 27 octobre 2013. Laquelle invite l’ensemble des Etats membres à la faire connaître, afin que soit mise en avant une urbanisation qui réponde aux nouveaux défis environnementaux. Cependant, les municipalités du Gabon, en tête desquelles, Libreville, ne semblent pas la connaître. 

Placée sous le thème « Financer un avenir urbain durable pour tous », la 10ème édition de la Journée mondiale des villes n’a visiblement pas fait écho dans notre pays. Instaurée en vue de promouvoir un espace de vie résilient et respectueux de l’environnement, la capitale gabonaise, qui fait face à des défis majeurs en matière de pollution de l’environnement par des déchets plastiques, n’a pas jugé de mettre à profit ce 31 octobre, pour sensibiliser ses administrés sur les bonnes pratiques de vie. 

Une mise sous cloche de la journée mondiale des villes par Libreville, malgré l’insalubrité prégnante 

Le Délégué spécial de la commune de Libreville, le général Judes Ibrahim Rapontchombo a été nommé entre autres, pour ramener de l’ordre au sein de cette écurie. Lequel passe entre autres par une action résolue en faveur de l’assainissement des différentes artères. Si l’édile a depuis quelques jours entrepris des actions visant à désengorger les canaux de drainage sur les grandes artères, une communication autour de la journée mondiale des villes aurait eu un impact positif en termes de sensibilisation sur le phénomène de l’insalubrité. 

Par ailleurs, si la restauration tant voulue par les Gabonais doit se faire au niveau des institutions, certains comportements en matière de citoyenneté méritent d’être adoptés. Lesquels passent nécessairement par une prise de conscience de l’impact négatif sur la nature, de certains actes a priori négligeables. En effet, bon nombre de compatriotes ont normalisé le fait de jeter leurs ordures à même le sol, sans jamais s’inquiéter du devenir de ces détritus. En outre, l’absence de politiques répressives et éducatives adaptées ne facilite pas une amélioration de comportements. 


Notons que Si l’arrivée d’un militaire à la tête de la mairie de Libreville a donné de l’espoir à bon nombre de compatriotes excédés par ce manque de civisme, reste à espérer que le général Judes Ibrahim Rapontchombo saura à ce propos, implémenter une politique de discipline et d’ordre, comme il a su jusque là le faire au niveau des services administratifs de la commune.

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