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Gabon : les 365 jours d’après du ministère de l’Économie et des Participations

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Après une année à la tête du Ministère de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi se targue d’un bilan solide. Ce dernier a entrepris des réformes ambitieuses visant notamment à redresser l’économie gabonaise tout en renforçant la gestion des finances publiques. Ces efforts ont permis une augmentation notable des recettes fiscales et douanières, dépassant les objectifs fixés dans le cadre de la loi de finances 2023-2024, assurant ainsi un meilleur financement des projets sociaux et d’investissements, sur le papier. 

L’une des priorités du ministère de l’Economie et des Participations, a été la restauration de la confiance auprès des bailleurs internationaux, notamment après la suspension des décaissements avant le coup de 2023. Grâce à d’intenses discussions avec des institutions comme la Banque Mondiale et la BAD, le Gabon a levé plusieurs sanctions financières et a obtenu un financement de projets clés dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des infrastructures.

Une meilleure gestion de la dette publique…sur le papier

Le ministère a également mis en œuvre une meilleure gestion de la dette publique, avec un focus sur l’apurement des arriérés et la négociation de nouvelles conditions favorables d’emprunt. Le contrôle de l’endettement a permis d’assurer la continuité des projets de développement et de maintenir la stabilité économique du pays, tout en améliorant les relations avec les créanciers internationaux. En plus de ces réformes macroéconomiques, le ministère s’est penché sur la modernisation des services publics. De nouvelles initiatives ont été prises parmi lesquelles, la digitalisation des paiements. 


Ces initiatives ont été lancées pour optimiser les procédures et améliorer les performances administratives. Des efforts ont également été faits pour apaiser le front social, notamment par la réorganisation du cadre de travail des fonctionnaires et des formations. Au terme de cette première année post-coup de libération, le bilan de ces 365 jours reste donc globalement positif, avec des avancées notables dans les domaines de la fiscalité, de la gestion de la dette et de la modernisation des services publics. Ce travail de fond permet au Gabon d’envisager une stabilisation économique durable, tout en répondant aux besoins sociaux urgents de la population. Mais des questions demeurent, notamment concernant la diversification de l’économie gabonaise, qui reste le principal défi pour anticiper l’après pétrole.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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