Gabon : léger ralentissement de l’inflation au troisième trimestre 2023
C’est ce qui ressort de l’analyse de la note de conjoncture sectorielle élaborée par les équipes de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf). Au troisième trimestre 2023, un léger ralentissement de l’inflation a été observé, principalement en lien avec l’évolution des prix des boissons alcoolisées et du tabac (+1,3%), du transport (+0,1%), du logement, mais également de l’eau, du gaz et de l’électricité (+0,4%). Un ralentissement de l’inflation qui suit de près le ralentissement de l’activité économique.
S’ils ont connu une légère progression à 0,8% au troisième trimestre 2023 contre 0,9% au trimestre précédent, les prix à la consommation continuent de faire grincer des dents aux ménages gabonais. Et pour cause, malgré ce léger ralentissement observé à fin septembre, des pressions inflationnistes demeurent concernant notamment les principaux postes de dépense à l’image des produits alimentaires, des boissons non alcoolisées ou encore du logement.
Transport, logement, produits alimentaires toujours en hausse malgré un léger repli
En effet, comme le révèle la dernière note de conjoncture sectorielle, entre juin et septembre, le poste boissons alcoolisées et tabac a connu une hausse de 1,3% contre 3,3% au deuxième trimestre, idem pour le transport (+0,1% contre +2,3%). Concernant les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, les pressions inflationnistes se sont maintenues puisqu’une hausse de 1,8% au troisième trimestre a été enregistrée alors qu’elle était d’à peine +1,1% au cours du trimestre précédent.
Résultat de la rareté sur le marché de certains produits tels que les poissons et autres produits séchés ou fumés, des légumes frais, des fruits et autres tubercules plantains (+6,5% d’augmentation au troisième trimestre contre +2,5% au deuxième), ces pressions inflationnistes ont donc une fois de plus constitué un goulot d’étranglement pour les ménages, et ce, en dépit de l’inflation sous-jacente (hors énergie et produits frais) qui s’est atténuée à 0,5% contre 0,8% au deuxième trimestre.