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Gabon : Le SyLteg dénonce des abus dans l’opération de contrôle de «l’état mécanique» des véhicules

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Le samedi 25 octobre 2025 s’est tenu à Libreville une importante assemblée générale du Syndicat des travailleurs du Gabon pour les transports terrestres (SyLteg) sous la présidence de Jean Robert Menié. Une rencontre qui a vu la participation des transporteurs urbains, interurbains et suburbains afin de débattre des difficultés rencontrées par leur profession notamment la problématique liée aux contrôles opérés par la Mairie de Libreville.

Au cours de cette rencontre les membres du Sylteg ont demandé la suspension pure et simple de l’opération « état mécanique », récemment instaurée par la mairie de Libreville. Celle-ci consiste à saisir des véhicules, prétextant des défauts mécaniques, et à les transférer à l’hôtel de ville, où les propriétaires doivent payer une amende. Face à cette situation devenue intenable les transporteurs ont demandé aux autorités à mettre un terme à cette pratique, affirmant que leurs « véhicules ont déjà été soumis à des inspections menées par des experts automobiles agréés par la mairie ».

Une opération « état mécanique » injuste !

Le Sylteg fait remarquer par exemple que des véhicules se retrouvent saisis plusieurs fois par jour pour des motifs parfois dérisoires, tels que de légères imperfections sur la carrosserie. Jean Robert Menié a exprimé son indignation, qualifiant cette situation d’« honteuse » pour les autorités municipales. D’ailleurs, un procès-verbal a été déposé auprès du délégué spécial de l’hôtel de ville pour demander la suspension immédiate et inconditionnelle de cette opération jugée nuisible aux activités des transporteurs. 

Les membres du SyLteg ont averti qu’en l’absence de réponse positive, une nouvelle assemblée générale pourrait être convoquée pour envisager des actions plus radicales, y compris la possibilité d’un préavis de grève générale.

Les délégués ont aussi abordé un second sujet préoccupant : les contrôles routiers effectués par la police et la gendarmerie. Ils prévoient d’adresser une demande officielle aux commandements concernés afin que ces pratiques soient révisées et alignées sur la législation en vigueur.

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