Gabon : le secteur culturel et artistique bientôt mieux encadré
La commission ad hoc formée pour revisiter les textes régissant le secteur culturel et artistique a procédé à la remise de ses travaux le 19 janvier 2024, au ministre chargé de la Culture et des Arts, le Dr André Jacques Augand. Ce sont donc 16 textes qui ont été reçus par le membre du gouvernement visant à mieux encadrer le secteur culturel et artistique gabonais.
C’est dans l’optique de border les activités des acteurs culturels et artistiques gabonais de façon juridique que la commission ad hoc a été mise en place. Il s’agissait pour ces derniers de d’examiner, de revisiter, et de toiletter les textes administrant le domaine de la Culture en République gabonaise. Ainsi, au cours de la cérémonie de remise des travaux, ce sont 16 textes qui ont été reçus par le ministre de tutelle le Dr André Jacques Augand.
16 textes au bénéfice des artistes
En effet, parmi ces textes on retrouve le projet de loi d’orientation de la politique culturelle. Celle-ci apporte des modifications à certaines dispositions de la loi portant statut de l’artiste et complétant la loi 1/87 instituant les droits d’auteurs et les droits voisins. Aussi, le projet de décret portant approbation et réorganisation du Bureau gabonais des Droits d’auteur et des droits voisins (BUGADA) aux modalités d’acquisition, par l’Etat, des œuvres d’art plastique destinées à la décoration et l’embellissement des bâtiments publics.
On retrouve également, la création d’un conseil provisoire de gestion, l’organisation et le fonctionnement du service de lutte contre la piraterie et le contre façon pour ne citer que ceux-là. Pour le Dr André Jacques Augand, il était nécessaire « de réécrire ce qui devenait obsolète, ou alors de créer ce qui n’existe pas dans certains domaines » a-t-il déclaré.
Désormais aux mains du membre du gouvernement, le Dr André Jacques Augand n’aura simplement qu’à présenter les travaux en conseil des interministériel avant de les soumettre au secrétariat du gouvernement, au Conseil d’Etat puis en Conseil des ministres pour adoption. Espérons que cette fois-ci les acteurs culturels gabonais connaissent un véritable « changement dans leur quotidien » a-t-il martelé.
