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Gabon : le SAEG dénonce une mise à l’écart des marchés publics

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C’est à la faveur d’une déclaration de presse faite le vendredi 27 septembre 2024, que le président du syndicat des auto-entrepreneurs gabonais (SAEG) a dénoncé la marginalisation de sa plate-forme dans l’attribution des marchés publics. En dépit de quelques annonces, ces derniers soutiennent qu’ils sont piégés dans un système opaque, où le favoritisme et le manque d’accès à l’information les excluent.

À l’heure où le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) se dit engagé à redonner la dignité aux Gabonais, des actes forts sont attendus par les opérateurs économiques en construction. Si les autorités publiques de la transition ont fait un clin d’œil à la sphère entrepreneuriale locale en réservant les marchés publics de moins de 150 millions de francs CFA aux petites entreprises, la mise en application connaît des fortunes diverses.

Le ras-le-bol du SAEG !

Censés jouer un rôle clé dans la relance économique et la création d’emplois, les auto-entrepreneurs semblent désormais se heurter à des obstacles écrasants. Les charges fiscales, malgré leur légitimité, sont jugées trop lourdes, aggravant la précarité de leur situation. Entre taxes d’habitation, redevances diverses et contributions à la CNSS, les auto-entrepreneurs peinent à prospérer dans un environnement déjà difficile. 

À ce propos, Sylvère Mickala Ilekat appelle les autorités à agir. « Non loin de la clarté et de la transparence espérée, les  auto-entrepreneurs gabonais se trouvent souvent piégés dans  une opacité des marchés publics qui rappelle les sombres  vallées des enfers », a déploré le Président du SAEG. Une sorte de délaissement qui a des conséquences directes sur le développement économique du Gabon, entraînant chômage et inégalités croissantes.

Aussi, dans un élan patriotique, les auto-entrepreneurs souhaitent devenir des acteurs actifs du développement national, aspirant à un rôle qui leur est légitimement dû. En soutenant ce secteur, l’Etat peut non seulement stimuler sa croissance, mais aussi construire un avenir inclusif et durable. Ces derniers espèrent que leur voix sera entendue pour éviter qu’ils ne restent de simples spectateurs dans la marche vers le progrès.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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