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Gabon : le port de Ndjolé opérationnel d’ici avril 2025

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La question des infrastructures routières est au cœur des enjeux de développement voulus par les autorités de la Transition à travers le Plan national de développement de la Transition. C’est l’une des questions cruciales soulevées lors du dernier forum sur la coopération sino-africaine qui a vu la participation d’une forte délégation gabonaise conduite par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. En conférence de presse le samedi 14 septembre 2024, 9 membres du gouvernement dont celui des mines, Gilles Nembe, ont dressé un bilan des projets qui seront financés grâce aux 4 milliards de dollars obtenus en Chine. Parmi ceux-ci, la construction du port minéralier de Ndjolé dont la livraison a été annoncée pour avril 2025.

C’est suivant les orientations du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema visant à créer de la valeur ajoutée grâce à une transformation locale des matières premières, que le gouvernement de la Transition s’attèle à développer les infrastructures de transport. Si parmi les axes stratégiques qui devraient permettre au pays d’atteindre ces objectifs figure le développement du secteur minier, le récent Forum sur la coopération sino-africaine a permis au département des mines de conclure avec le partenaire chinois deux protocoles portant sur des projets à financement concessif d’une valeur de 360 millions de dollars et qui s’appuient sur 3 axes. 

100 millions de tonnes de minerai à évacuer, un défi logistique majeur

Si la mise en activité de nouvelles mines et la transformation locale de 35% de minerai à faible teneur constituent des étapes importantes vers l’objectif de faire du secteur minier un axe majeur de la création de richesse, l’acheminement de ces importants stocks nécessite une infrastructure de transport adéquate, d’où des investissements importants par voie fluviale, avec le Port de Ndjolé comme plateforme stratégique du dispositif. 

Il faut dire que les ambitions du gouvernement au plan du transport sont considérables. En effet, en volume, le chemin de fer voulu devrait permettre d’absorber une quantité de minerai 10 fois supérieure aux 11 millions de tonnes actuellement acheminés via le Transgabonais. De même, les autorités entendent miser sur des ports en eau profonde, d’où l’objectif d’investir dans des bateaux de l’ordre de 400 milles tonnes.  

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