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Gabon : le PNUD prêt à injecter 40 milliards pour le développement communautaire

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Très actif auprès des autorités gabonaises depuis de nombreuses années, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) entend poursuivre son abattage. Ainsi, concernant notamment le développement communautaire, l’organisme onusien entend appuyer les autorités de la transition à hauteur 40 milliards de FCFA, pour entre autres, soutenir l’essor des communautés locales.

C’est ce qui ressort des échanges qui ont eu lieu le 15 décembre dernier à l’immeuble du 2 décembre, entre le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima et une délégation du PNUD conduite par son représentant national, Francis James. Soucieux de développer le potentiel communautaire, les deux parties ont tablé sur un programme d’urgence couvrant une période de 18 à 24 mois.

En effet, d’un montant global de 200 milliards de FCFA dont 160 milliards de FCFA décaissés par l’Etat gabonais, ce programme communautaire appuyé par le PNUD à hauteur de 40 milliards de FCFA, vise principalement à renforcer la capacité de réaction des populations vulnérables de l’arrière pays, afin de leur permettre de faire face efficacement à divers chocs, qu’il soit climatique, énergétique, ou sanitaire comme c’est le cas au Tchad, en République Démocratique du Congo (RDC), ou encore au Sénégal. 

Résoudre les difficultés de mise en œuvre des programmes communautaires

Courant sur la période de transition, ce programme à destination des populations rurales et qui vient appuyer les programmes nationaux actuels à l’image du Fonds d’Initiative Départemental (FID), devrait donc permettre de booster le développement de différentes localités. Toute chose qui aidera par ricochet, à résorber les problématiques du chômage des jeunes, d’amélioration des services sociaux de base et d’interconnexion entre les différents chefs-lieux et zones clés des activités économiques.

A noter que ce programme dans sa phase opérationnelle, devrait inclure, la construction ou la réhabilitation d’infrastructures communautaires de base telles que des écoles, des centres de santé, des marchés, des bâtiments administratifs prioritaires, des postes de police et autres centres de détention, les routes rurales, en plus de la mise en place de systèmes d’approvisionnement en eau et en électricité. Des éléments favorisant le désenclavement des villes de l’intérieur du pays.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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