Gabon : le MPC appelle à une condamnation sans ambiguïté des violences politiques
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Alors que le Gabon s’apprête à entrer dans une période électorale décisive, les tensions politiques semblent s’intensifier, menaçant la stabilité du débat démocratique. Le Mouvement Priorités Citoyennes (MPC), par la voix de son président Guillou Bitsutsu-Gielessen, a publié un communiqué dénonçant fermement toutes formes de violences politiques, qu’elles soient physiques, verbales ou symboliques.
Dans un climat politique marqué par des confrontations de plus en plus agressives, le MPC souligne les dangers de la polarisation excessive, qui, selon lui, empêche tout débat constructif et nuit à la démocratie. « Les violences politiques représentent une menace grave pour notre démocratie et pour la stabilité et l’intégrité de notre société », a déclaré Guillou Bitsutsu-Gielessen.
Un appel à la responsabilité des acteurs politiques
Le MPC insiste sur la responsabilité morale des leaders politiques, appelés à désamorcer les tensions et à promouvoir un dialogue apaisé. Pour le mouvement, il est impératif que les dirigeants, les acteurs sociaux et médiatiques condamnent sans ambiguïté ces violences afin d’éviter qu’elles ne deviennent un mode d’expression normalisé dans l’espace public.
« Face à ces actes, il est impératif que tous les acteurs politiques, sociaux et médiatiques condamnent sans ambiguïté les violences politiques », a martèle le président du MPC. Il rappelle que les valeurs fondamentales de la démocratie reposent sur le respect des droits humains, la liberté d’expression et la primauté du droit, et que toute forme d’intimidation ou de recours à la force sape ces principes essentiels.
Préserver la démocratie par le dialogue
Dans son communiqué, le MPC met en garde contre l’escalade de tensions à l’approche des élections, soulignant que la violence politique n’est jamais une solution. Au contraire, elle alimente un climat de peur et d’instabilité, éloignant le pays des idéaux démocratiques que prône la transition en cours. Cet appel intervient alors que les discours et incidents violents se multiplient, menaçant l’organisation d’élections apaisées et crédibles.
Alors que la compétition électorale s’intensifie à la veille de la présidentielle du 12 avril 2025, la question reste posée : les principaux acteurs politiques entendront-ils cet appel à la retenue ou assistera-t-on à une radicalisation du climat politique ? Le MPC en appelle à la responsabilité collective pour préserver la démocratie gabonaise en construction.
GMT TV