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Gabon : le Mouvement Gabao fustige l’exclusion d’une partie des Gabonais 

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A l’instar de toutes les forces vives de la nation, le Mouvement Gabao suit avec intérêt le processus de transition en cours et les évolutions institutionnelles envisagées. C’est dans ce cadre qu’à la faveur d’une causerie politique animée le 27 juin dernier, le chef de file de cette jeune formation politique, Franck Nguema a fustigé le concept de Gabonais d’origine.

C’est à la faveur des étapes des quartiers Sorbonne et PK5 dans le 3e arrondissement de Libreville, et Cité Mebiame dans le 2e, qui s’inscrit dans le cadre du processus d’implantation locale de la jeune formation politique qu’il dirige, que Franck Nguema a tenu à édifier les populations sur l’importance de consolider l’unité nationale. A ce propos, l’ancien député d’Akanda a invité les Gabonais de ces quartiers populaires à ne pas épouser le discours de division tendant à catégoriser des Gabonais.

Le Gabon est un et indivisible 

Si comme à chacun de ses déplacements dans les différents quartiers du Grand Libreville, Franck Nguema ne manque pas au rituel d’installation des représentants des cellules locales du parti, il s’attèle également à répondre aux exigences de déclinaison programmatique du Mouvement. Ainsi, en plus de la question sociale, le Mouvement Gabao attache une attention particulière à l’unité des Gabonais. « Le Gabon est un et indivisible. Il n’y a pas de Gabonais de souche et des sous Gabonais », a indiqué Franck Nguema, à propos de la polémique sur la bi-nationalité qui cristallise les débats. 

Convoquant les pères fondateurs de la nation gabonaise, le président du Mouvement Gabao a rappelé les fondamentaux du contrat social qui lie les Gabonais. « On nous fait savoir que les Gabonais de souche sont ceux qui sont de père et de mère Gabonais, mais les pères fondateurs du Gabon ont dit que nous sommes Gabonais soit de père, soit de mère, ou les deux », a-t-il martelé avant de poursuivre « On nous a présenté la transition actuelle comme étant inclusive. Il me semble donc inopportun de vouloir écarter des compatriotes ».

Un message de rassemblement  et d’apaisement de la société, en proie ces derniers temps à une montée inquiétante de la xénophobie et du régionalisme, tel que l’a révélé le porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. 

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