Gabon : le gouvernement en séminaire sur l’exécution budgétaire
Le premier ministre chef du gouvernement de Transition, Raymond Ndong Sima a présidé une importante séance de travail ce 07 janvier 2025 à laquelle ont pris part les membres du gouvernement de Transition. Il était question pour le patron de l’administration de travailler avec son équipe sur les outils de maîtrise d’exécution, de suivi et d’évaluation des politiques publiques, en prélude à l’exécution du budget 2025.
C’est une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la vision du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema d’améliorer considérablement la gestion de la chose publique. Ainsi, deux objectifs principaux étaient visés au cours de cette journée de travail à savoir, le renforcement des compétences des membres du gouvernement de Transition, ainsi que le respect de la méthodologie de mise en œuvre des politiques publiques, notamment en matière d’élaboration, de suivi et d’évaluation de l’action gouvernementale.
Des outils pratiques pour une exécution budgétaire optimale
C’est en pédagogue que le chef du gouvernement s’est adressé à ses ministres, dans une démarche constructive, visant à rendre plus efficace l’action publique. « Par le passé, nous n’avons pas suffisamment fait l’exercice de se demander, face aux ressources qui sont définitivement votées, qui vont être progressivement mises à disposition, quelles sont les politiques publiques que l’on développe, quels sont les plans d’action et quels sont les critères que l’on se donne pour évaluer ces politiques », a indiqué Raymond Ndong Sima.
« L’élaboration du plan d’action nous permet d’avoir un caneva, mais doit surtout être en cohérence avec la feuille de route du président de la Transition, avec la note d’orientation du Premier ministre et avec le Plan national de développement de la Transition », a reconnu le Secrétaire général du gouvernement, Abdu Razzaq Guy Kambogo. Notons que pour cet exercice budgétaire, le gouvernement de la Transition devra mettre en œuvre un budget de plus de 4 200 milliards de Fcfa et piloter des projets structurants ambitieux dans les domaines de l’énergie, des mines, ou encore de l’agriculture.
